Guilhem Guirado : « Quand j’ai quitté Toulon pour Montpellier, tout était clair »

Guilhem Guirado : « Quand j’ai quitté Toulon pour Montpellier, tout était clair »

Le mercredi 1 septembre 2021 à 12:28 par David Demri

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Le talonneur de Montpellier, Guilhem Guirado s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la fin de sa carrière.

Ce-dernier l’affirme : il mettra un terme définitif à sa carrière à l’issue de cette saison 2021 / 2022.

Dès sa signature à Montpellier, il savait qu’il n’allait pas aller au-delà. Extrait:

« C’est acté (ferme). Quand j’ai quitté Toulon pour Montpellier, tout était clair : je m’arrêterais après 3 grosses années post-Mondial au Japon. Cela coïnciderait avec un âge plutôt avancé. Et puis les gens qui connaissent mon intégrité savent que je n’essaierai pas de faire une année de plus, juste pour dépanner et prendre le chèque à la fin du mois. »

Il s’est d’ailleurs déjà préparé à la transition et ne regrette absolument rien. Extrait:

« J’ai vraiment profité de cette magnifique passion. De grands joueurs m’ont raconté leur après-carrière et, surtout, cette transition souvent vécue comme une petite mort. Alors j’ai pu m’y préparer. Pendant quinze ans, j’ai eu une vie hors du commun. J’ai fait des rencontres incroyables. »

Concernant l’après-rugby, il devrait devenir agent général AXA France, du côté de Perpignan. Extrait:

« Mes parents m’ont inculqué que les études étaient importantes et j’avais repris en décembre. J’ai rattrapé le retard accumulé pendant le Mondial avec les trois mois de confinement. Je dois le valider avec ma soutenance et une épreuve d’anglais. À partir de la rentrée prochaine je devrais rentrer en formation pour devenir agent général AXA France à Perpignan. J’avais cette envie d’apprendre un nouveau métier et de couper avec le rugby. »

Il explique qu’il sera alors temps, en juin prochain, de se consacrer davantage à sa famille. Extrait:

« Entre le rythme infernal du Top 14 et l’équipe de France, je me suis toujours dévoué pour mon métier. Il est temps de penser à ma famille et à moi. Attention, je ne crache surtout pas dans la soupe. Je sais qu’au mois de juin prochain, je rentrerai à Perpignan par la côte, avec ma Mehari, pour goûter à la Méditerranée. Je l’ai eu proche de moi toute ma carrière. »

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