Le rachat de l’ASBH par la ville de Béziers interroge
Le rachat de l’ASBH par la ville de Béziers interroge
Le mercredi 11 août 2021 à 19:29 par David Demri
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Un club sportif professionnel détenu majoritairement par une collectivité, c’est du jamais vu ou presque ! Seule Boulogne-Billancourt, en Ile-de-France, en était l’unique exemple jusqu’à présent en détenant le club de basket de Levallois-Perret.
La ville de Béziers devient donc la seconde collectivité française à posséder un club sportif : l’ASBH, club de rugby local. Elle vient de devenir actionnaire majoritaire du club à hauteur de 68%, par le biais d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), « Béziers Sports ».
A peine officialisée, l’annonce crée déjà des polémiques. Si Robert Ménard, le maire de Béziers, se targue d’avoir sauvé le club, en proie à des difficultés financières récurrentes depuis 2019, d’autres ne voient pas les choses de la même manière.
Chaque année, la ville donne déjà 1 million d’euros au club, sans pouvoir avoir de droit de regard, ou une éventuelle possibilité de peser sur les affaires courantes du club. Une situation à laquelle le maire de Béziers a souhaité remédier.
Mais cette décision est loin de faire l’unanimité. Pour certains, elle pourrait être source de conflits d’intérêts : « les entreprises qui vont être sollicitées pour devenir sponsors du club, comme pour le naming du stade, pourront difficilement refuser leur participation financière sans prendre le risque de relations commerciales dégradées avec la ville et son maire« , ajoute Jean-Pierre Grand.
Avant d’ajouter, « cette situation me semble poser un problème d’égalité entre clubs professionnels. Toutes les villes ne pouvant apporter à leur club un tel soutien« .
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Nous avons interrogé un grand spécialiste de la chose ovale, Monsieur Travers !
» J’ai l’habitude, en France, cela va toujours bien quand Labit est roi »
Plus sérieusement, que Monsieur Ménard décide de « sauver » les finances du Club historique de sa ville montre un courage rare ! Mais il va lui falloir régulariser cette action inconcevable, telle quelle !
La Fédé ou la Ligue ont suffisamment de compétences pour lui indiquer le bon sens nécessaire…
j’avais en son temps soulevé le problème d’une municipalité propriétaire d’un club pro sans que cela ne soit considéré comme une porte ouverte au favoritisme et meme plus !
Ben quoi, au moins le sens du mot club retrouvera ses lettres de noblesse galvaudées, éparpillées, dissoutes ?!
Puissions-nous faire le grand saut qualitatif, véritable gain de fonction, presque comparable à celui de la protéine spike , jusqu’au bon sens beaucoup plus près de chez vous que » l’autre » !
Un club sportif autre que de golf est municipal depuis toujours , seul le sport professionnel a pu en détourner le sens originel.
C’est juste une opportunité de racheter le club pour 1 euro symbolique, donner des garanties, et surtout trouver des investisseurs pour reprendre ce club légendaire. Je n’aime pas ce Ménard, mais si c’est ce que je crois , bravo à lui.
L’avenir nous dira si sa volonté était juste de sauver le club, ou toute autre chose…
Comme par hasard le sénateur Grand est montpelliérain. Tiens si montpellier pouvait se débarrasser de BÉZIERS une fois pour toute. BÉZIERS a toujours résisté
LA question c’est : les habitants de Béziers ont-ils envie que leur argent soit dépensé pour faire vivre un club de rugby…? L’argent d’une collectivité n’a pas vocation à faire vivre « ce genre d’entreprise », même si la volonté de la mairie est honorable.
Mais c’est le cas… puisque la ville donne 1 million € par an pour l’équilibre financier…
Une nouvelle salle des sports est en construction flambant neuve .
La ville a racheté les parts pour 1 euro.
Tous les ans elle donne 1 million d euros de subventions et comble le déficit, donc n essayez pas de faire peur au contribuable Biterrois..
Robert Menard est dans une action politique. Il aime se faire brosser dans le sens du poil. Mais a t il consulté la population pour savoir si celle-ci est d’accord pour payer quelques millions pour un club de Rugby. Savez vous que la salle des sports de Béziers a reçu des équipes Européennes de volley , savez vous qu’un match de qualification en coupe d’Europe de volley a dû être suspendu quelques minutes car le toit était perméable et le parquet inondé. Quelle belle image et tout cela parce que Robert Ménard a refusé de faire les travaux.
https://actu.fr/occitanie/beziers_34032/beziers-volley-le-choc-au-sommet-vire-a-la-honte-a-cause-des-infiltrations-au-four-a-chaux_40968992.html#:~:text=Lors%20de%20l'interruption%2C%20les,ont%20pu%20terminer%20leur%20match.
Je doute même qu’il ait consulté ni demandé l’autorisation au Conseil d’État avant de se lancer dans la récupération d’une entreprise commerciale n’ayant aucun lien avec l’énergie où aucune fonction municipale reconnue aux communes par la « Loi NoTRe » ; en dehors desquelles un service public comme une municipalité n’a aucune compétence légale dans la gestion d’une entreprise privée.
Donc, il est probable que son histoire va être annulée en justice bientôt.
et les 1eres mesures concernant l’ASBH ce sont augmentation du budget de 1 million et augmentation de la masse salariale qu’en pensent les municipaux et contribuables