Laurent Labit a quitté le staff du Racing 92 en 2019 et a donc mis un terme à son duo historique avec Laurent Travers afin de rejoindre le staff de l’équipe de France.

Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama via Poulain Raffute, Laurent Labit a expliqué pourquoi il n’a pas pu refuser le challenge que lui ont proposé Fabien Galthié et Bernard Laporte.

Il explique également qu’il s’agit d’un métier totalement différent que ce qu’il a connu jusqu’à présent dans les différents clubs de Top 14.

Il détaille ces différences et explique s’attendre à un événement exceptionnel en France, en 2023. Extrait:

« C’est sûr que c’est différent après 16 ans de club avec le Top 14 et la Coupe d’Europe… Ce challenge, quand Fabien Galthié et Bernard Laporte me l’ont proposé, cela m’a intéressé car le rugby international c’est ce qui se fait de mieux. Préparer une Coupe du monde c’est incroyable. J’ai eu la chance de partir au Japon en 2019 avec Jacques Brunel et Fabien Galthié. Donc j’ai déjà connu cela. Mais là ce sera en France, dans notre pays. Tout cela, c’était très excitant. C’est un travail qui est complètement différent du club puisqu’on a des périodes pour plus préparer ses rendez-vous, analyser, regarder les adversaires, regarder ce qui se fait en club, aller dans les clubs et discuter avec les managers, chose que l’on ne fait jamais quand on est en club car on est concurrent. Mais là, nous ne sommes pas concurrent, on est main dans la main.

Tout cela, c’est une richesse pour nous car on a beaucoup de talents en France sur les joueurs, mais aussi de très grands managers et il faut le dire. C’est intéressant de partager toutes ces connaissances, d’échanger, de prendre des idées de certains. C’est un job complètement différent du club. Par contre, lorsqu’il y a les rassemblements et les compétitions, c’est beaucoup plus intense et il y a beaucoup plus de regards qu’un club. Quand tu entraines le Racing, Clermont ou Toulouse, ce sont les gens de ta région qui te supportent. Quand tu entraines l’équipe de France, c’est tout le pays qui te regarde donc l’exposition et la pression est encore plus grande. »