Le pilier Mohamed Boughanmi avait signé un précontrat avec le LOU Rugby pour les saisons à venir.

Tout était prêt, l’information avait d’ailleurs été officialisée sur le site de Lyon.

Malheureusement, le pilier qui évolue actuellement sous les couleurs Paloises n’a pas satisfait à la visite médicale. Un problème à un genou lui a été détecté et le médecin du club a refusé de signer le certificat médical lui permettant de s’engager avec Lyon.

Par conséquent, les dirigeants Lyonnais se sont mis à la recherche d’un nouveau pilier, décidant de ne plus recruter Mohamed Boughanmi.

Cette décision a forcément mis le pilier Palois dans une grande colère, ce-dernier estimant qu’il est tout à fait apte pour la pratique du rugby de haut-niveau.

Comme il l’explique dans les colonnes du Midi Olympique, il a décidé de faire appel à son avocat. Extrait:

« C’est une blague ou quoi ? D’abord, j’ai signé un précontrat avec le LOU. Et puis, j’ai des documents médicaux rédigés par le chirurgien m’ayant opéré du genou en 2015 qui prouvent que je suis totalement apte à pratiquer le rugby pro. J’ai eu un peu d’arthrose mais je cours et je pousse en mêlée normalement. Mon avocat va saisir la commission médicale de la Ligue Nationale de Rugby. »

Cette semaine, le président Lyonnais Yann Roubert a souhaité évoqué cette affaire via Rugbyrama.

Il regrette fortement la réaction du joueur et la manière dont il a choisi de traiter ce dossier, à savoir via son avocat.

Il confirme d’ailleurs que Mohamed Boughanmi ne jouera pas à Lyon la saison prochaine. Extrait:

« Malheureusement, il ne viendra pas. On avait signé un pré-contrat qui aurait dû déboucher sur un contrat si les conditions suspensives avaient pu être levées. Dans ces conditions suspensives, il y a la disponibilité du joueur, c’était le cas, et le fait d’avoir le feu vert de la visite médicale. Ça n’a malheureusement pas été le cas. On en est désolé. On n’a pas le certificat médical de notre médecin qui permet d’homologuer son contrat. C’est malheureux. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Il faudra trouver un autre pilier. Il a choisi une voie qui n’est pas celle du dialogue. On lui a laissé des messages, on l’a reçu et il n’a pas souhaité nous répondre. Il nous a envoyé un courrier d’avocat. C’est malheureux mais c’est comme ça.

Après, on ne va pas faire le travail à la place des experts médicaux. C’est une question purement médicale. On lui souhaite le meilleur même si cela doit se faire en dehors du LOU ou du rugby professionnel de TOP 14. Pour pouvoir homologuer un contrat, il faut un certificat médical que notre docteur n’a pas pu délivrer. Je ne veux pas me mettre à la place des médecins. Après, il peut y avoir des débats d’expert, laissons-les faire »