Loretta Denaro, la femme de Christophe Dominici s’est confiée dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer le décès de son homme survenu le 24 novembre dernier.

Celle-ci affirme avoir été surpris par tous les hommages effectués et les appels qu’elle a reçus de toute part.

Elle ne pensait pas que son mari était si aimé et si connu. Extrait:

« Je ne pensais pas qu’il était si aimé, si connu dans le monde entier… »

Elle explique dans la foulée comment Christophe Dominici l’a abordée dans le métro. Extrait:

« Pour tout vous dire, quand je l’ai rencontré, je ne savais même pas qui c’était. Ce jour-là en 2007, il m’avait suivi dans le métro, à la Porte de Saint-Cloud. Il était venu me voir, tout timide, et m’avait demandé si on pouvait boire un café. Ça m’avait touchée ; sa maladresse m’avait fait rire. »

C’est seulement quelques semaines après l’avoir rencontré qu’elle se rend compte que Christophe Dominici était un joueur professionnel déjà très connu du grand public. Extrait:

« Quelques semaines plus tard, alors que je me promenais du côté de Boulogne-Billancourt avec une amie, je remarque sur la tour de TF1 une énorme affiche présentant l’équipe de France de rugby. Là, je dis à ma copine : « C’est bizarre… Le mec au premier plan, il a la même tête que le garçon que je fréquente depuis deux mois… » »

Elle, elle ne connaissait absolument rien au rugby. Extrait:

« Il m’avait juste dit : « Je joue au rugby. » Mais je pensais qu’il faisait du rugby comme j’ai fait du judo quand j’étais gosse… Le rugby, je n’y connaissais rien, moi. Quand j’ai rencontré Christophe, j’étais juste une Italienne qui regarde parfois les grands prix de moto, les matchs du Calcio, des trucs comme ça… »

Elle se rappelle de Christophe comme d’un homme galant, romantique et un peu fou. Extrait:

« Christophe, il était galant, romantique et un peu fou. Un jour, il a loué une Aston Martin à Monaco et m’a forcé à la conduire. Je n’avais même pas le permis, à l’époque… Je me suis dit : « Celui-là, il va me rendre dingue. » »