L’ancien joueur et entraineur du Stade Rochelais, Jean-Pierre Elissalde est restée très attachée à son club de cœur.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique de ce lundi, ce-dernier a débriefé la victoire des Maritimes.

Selon lui, les Rochelais n’ont jamais été mis en difficulté lors de cette rencontre. Il l’affirme : le Leinster n’a eu que son palmarès à opposer lors de cette rencontre. Extrait:

« Je n’ai pas pleuré, mais… Vous savez, on ne monte pas l’Himalaya avec de l’émotion. On gravit les montagnes avec la force, l’intelligence, le courage. Très franchement, il n’y a rien de plus normal que de voir le Stade Rochelais se qualifier pour cette finale de Champions Cup. Devant ma télé, j’essaie de rester un technicien. Le début de match ne m’a pas inquiété. Et je peux même vous jurer que je n’ai jamais tremblé. À aucun moment. Je n’ai jamais senti les Rochelais en difficulté. Au contraire, j’ai vu de la maîtrise dans tous les secteurs de jeu. Franchement, sur cette rencontre, le Leinster n’a eu que son palmarès à opposer. Rien d’autre. »

Il estime que le Stade Rochelais a dominé dans tous les secteurs de jeu. Extrait:

« La différence s’est faite dans tous les secteurs de jeu. Même en mêlée, les Rochelais se sont montrés supérieurs. J’ai souvenir de cette première mêlée en début de seconde période où ils ont largement pris le dessus sur les Irlandais. Cette mêlée, c’est le chant du cygne pour le Leinster et le signe du bras de fer gagné pour le Stade. À tout dire, j’ai le sentiment que l’équipe la plus intelligente, la plus forte, celle qui avait le plus de solutions, celle qui était le mieux préparée physiquement, a gagné. Pour moi, cette victoire, c’est tout sauf une surprise. »

Pour conclure, Jean-Pierre Elissalde évoque la finale de Champions Cup à venir contre le Stade-Toulousain. Extrait:

« Si la charnière rochelaise a largement pris le dessus sur son homologue irlandaise sur cette demi-finale, elle aura un autre défi face au Stade toulousain. Là-bas, il y a un facteur X qui s’appelle Antoine Dupont. C’est un garçon qui porte le ballon, qui pèse sur les défenses adverses, qui crée du danger autour des rucks, mais aussi au large ou à l’intérieur. Le duel de la charnière sera déterminant dans cette finale. Tout le contraire de cette demi-finale où il n’y a pas eu photo. »