Gabin Villière : « En voyant ma main, le chirurgien m’a dit qu’il fallait opérer tout de suite »
Gabin Villière : « En voyant ma main, le chirurgien m’a dit qu’il fallait opérer tout de suite »
Le mercredi 5 mai 2021 à 11:45 par David Demri
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L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière s’est confié lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, ce mercredi.
L’occasion pour l’international Français de revenir sur sa blessure contractée à un doigt lors de la réception du Racing 92 au Stade Mayol, il y a quelques semaines.
Il explique notamment s’être tordu le doigt dans le mauvais sens lors d’un plaquage. Il pensait qu’il s’agissait seulement d’une luxation.
Mais en se rendant à la clinique, il a rapidement déchanté. Extrait:
« Pendant le match, sur un plaquage, mon doigt se tord, dans le mauvais sens, il tombe à moitié et je ne peux plus le relever. Je pensais que c’était une luxation, comme ça peut arriver de temps en temps. Mais le lendemain, alors que je devais repartir en équipe de France, je vais quand même dans une clinique spécialisée pour la main pour vérifier… Et en voyant ma main, le chirurgien m’a dit qu’il fallait opérer tout de suite. Les ligaments avaient lâché. Il fallait prendre le temps de bien se remettre… »
Le lendemain, Gabin Villière aurait dû rejoindre l’équipe de France pour poursuivre le Tournoi des Six-Nations, en vain. Extrait:
« C’est vrai que le lendemain matin du match, quand je commence à me rendre compte que je vais louper des choses, que je vais rester chez moi, à gérer une blessure, c’est compliqué. J’ai essayé de basculer sur autre chose de plus positif. Mais j’ai pris un coup assez dur ce matin-là. Je sortais d’une belle victoire à Toulon, je devais partir à Marcoussis, et on me dit que je dois m’arrêter. »
L’ailier Varois concède avoir traversé une période délicate tant il a été difficile pour lui de digérer cette blessure en pleine période internationale. Extrait:
« Quand ce n’est pas le Covid, c’est la blessure, c’est frustrant. J’ai essayé de digérer pour vite passer à autre chose. J’ai pu continuer à faire des trucs pour garder la forme, j’avais juste besoin d’avoir le doigt immobilisé quelques semaines. Je ne suis pas resté six semaines chez moi dans mon canapé… »
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Des expériences qui forgent le caractère. Maintenant que c’est derrière toi, retrouve ton meilleur niveau et fais-toi plaisir. Tu nous feras plaisir!
Vu l’impact de cette blessure, comme celle d’Etzebeth, pour les joueurs et leurs équipes respectives, l’utilisation de gants ou de mitaines de protection pourrait être envisagée.
Allez Gabin, retour en forme avec plus de ballons que contre Agen j’espère ! A toi de briller contre Toulouse !