Le président du LOU Rugby, Yann Roubert s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer la décision de la Ligue Nationale de Rugby d’accorder la possibilité aux clubs de Top 14 de recruter un joker médical supplémentaire jusqu’à la fin du mois d’avril.

Ce-dernier indique être pour ce règlement, mais souhaite qu’il reste uniquement ponctuel en raison de la situation du moment.

Il refuse en revanche que cette possibilité donnée aux clubs soit utilisée afin de permettre aux joueurs de changer de club juste avant les phases finales. Extrait:

« La règle qui existe en temps normal, avec la possibilité de prendre deux jokers médicaux et deux joueurs supplémentaires, avec la possibilité de prendre autant de jokers qu’il en faut en première ligne, convient bien. Il ne faut pas prendre la règle qui donne la possibilité de prendre un joueur supplémentaire pendant un mois pour une généralité. Cette règle est une réponse ponctuelle à une situation exceptionnelle. Il faudra voir les effets de bord…

L’idée n’est pas que les joueurs puissent changer de clubs en cours d’année. Il n’en est pas question. Je pense évidemment qu’il est important qu’on aille au bout quand on s’engage pour une saison. C’est sans doute un effet de bord qui sera corrigé dès l’an prochain. J’espère que c’est ponctuel et que cela ne deviendra pas une généralité. »

Dans la foulée, Yann Roubert explique être très favorable à ce que les clubs du Top 14 puissent recruter un joker médical lorsqu’un joueur de première ligne est touché. Extrait:

« En revanche, toutes les décisions qui peuvent éviter à un joueur de prendre des risques sont bienvenues, notamment en première ligne. Il ne faut pas qu’on soit obligé dans un club d’envoyer un gamin qui n’est pas prêt, ou qui n’a pas les capacités physiques ou l’entraînement suffisant. Je reste très favorable à tout ce qui permet de préserver la santé des joueurs. C’est l’idée de la règle qui permet de pouvoir prendre un joker en première ligne, si on a déjà engagé les deux jokers annuels. Cette règle fonctionne depuis des années. Il n’y a pas vraiment de raisons de la changer. Préserver la santé des joueurs, répondre à une pénurie ou à des situations exceptionnelles, c’est oui, institutionnaliser les transferts, c’est non. »