C’est un président de Bordeaux-Bègles totalement catastrophé qui s’est confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest, ce samedi, suite au report du match de la 22ème journée du Top 14 contre Montpellier qui devait se jouer ce dimanche après-midi.

Laurent Marti évoque un scénario incroyable puisque son équipe devra aller défier le Stade-Toulousain en demi-finale de Coupe d’Europe après trois semaines sans match.

Il craint également le calendrier dantesque qui attend son équipe avec les reports des matches contre Agen et Montpellier. Extrait:

« Je pense que c’est le Top 14 qui est mal embarqué. D’un week-end à l’autre le nombre de matches reportés augmente. On est dans un scénario assez incroyable. On va se présenter à Toulouse le week-end prochain alors que l’on sortira de trois semaines sans match et de trois semaines sans entraînement collectifs. Cela nous inquiète énormément. Le pire, c’est que dans la foulée de cette demi-finale, nous aurons trois matches à jouer en une semaine puisqu’on devra rejouer le match contre Agen en semaine qui a été reporté. Donc on va faire Toulouse, Bayonne, Agen et Castres en sortant d’une période de trois semaines sans jouer et sans entraînement. Le risque de blessure est important sur cette reprise. C’est un scénario catastrophe pour l’UBB. »

Désormais, Laurent Marti espère que le cluster pourra être maîtrisé avant cette demi-finale de Coupe d’Europe, sans quoi l’EPCR pourrait automatiquement éliminer le club Girondin. Extrait:

« Nous allons désormais devoir tester à nouveau les joueurs lundi, mercredi et vendredi. Ils sont testés tous les deux ou trois jours depuis trois semaines et ce n’est pas très sympa pour eux. Mais là, on va rentrer dans le protocole de l’EPCR. On doit tracer les contacts du joueur qui a été déclaré négatif ce matin mais avec une petite charge virale. Mais on avait repris l’entrainement collectif que depuis hier. On doit retracer qui il a pu côtoyer. C’est le protocole de l’EPCR. C’est assez terrible. »

Selon lui, Toulouse est désormais archi favori pour cette demi-finale Européenne. Extrait:

« Pour la Coupe d’Europe, il n’y a pas pire scénario pour préparer le match à Toulouse, sans rythme et sans entraînement pendant trois semaines… Ils étaient favoris, ils deviennent archi favoris. Et en championnat, après cette demie à Toulouse sans préparation et avec des risques de blessures, dans la foulée, on enchaîne sur trois matchs. Si par miracle on gagne à Toulouse (demi-finale de Champions Cup), on ne sait pas quand on peut jouer face à Montpellier… »