Le troisième ligne Louis Picamoles s’est confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest pour évoquer son départ de Montpellier vers l’Union Bordeaux-Bègles.

Ce-dernier avoue avoir ressenti pas mal de frustration de ne pas avoir pu retrouver rapidement ses sensations au retour de sa blessure.

Il concède avoir traversé une période compliquée entre sa blessure et les mauvais résultats du club de Montpellier. Extrait:

« La blessure a été dure à digérer. A mon retour, il y a eu pas mal de frustration de ne pas retrouver de suite les sensations, le doute s’est un peu installé. Ajoutez à ça les résultats qui étaient compliqués, il n’y avait pas beaucoup de choses qui permettaient de sortir la tête de l’eau. Petit à petit, mon temps de jeu s’est aussi restreint. J’étais entré dans un « process » négatif, c’était difficile. J’ai rarement connu ça dans ma carrière, il a fallu apprendre à gérer ces moments. »

Lorsque le journaliste lui indique que certains estiment qu’il est fini pour le rugby, Louis Picamoles ne préfère pas leur répondre.

Il affirme que la confiance que lui accordent Christophe Urios et Laurent Marti lui suffit pour savoir qu’il peut encore apporter dans un groupe. Extrait:

« Je n’ai pas spécialement envie de leur répondre. je considère que je ne suis pas fini. La confiance qu’ont eue Christophe Urios et le président Laurent Marti suffit largement à confirmer ce que je pense de moi. j’estime ne plus avoir rien à prouver. J’ai juste envie d’être sur le terrain, apporter le maximum à l’équipe et prendre du plaisir. J’ai toujours fonctionné comme ça plutôt que de vouloir donner tort à Pierre, Paul ou Jacques. C’est toujours facile de parler mais je préfère agir. J’ai conscience de ne pas avoir toujours été très bon, surtout dernièrement. Mais je ne suis pas inquiet sur mes capacités à revenir et à retrouver mon niveau. Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à la confiance. Deux hommes me l’ont donnée et je n’ai qu’une envie, c’est de leur rendre. »