Le pilier gauche de l’Union Bordeaux-Bègles, Jefferson Poirot a décidé de mettre un terme à sa carrière international au mois de juin dernier, à l’âge de 27 ans.

Interrogé à ce sujet dans les colonnes du journal L’équipe, le Bordelais a fait un point sur sa situation.

Il explique avoir pris sa décision car il en avait marre de n’être qu’un joueur de rugby. Extrait:

« Honnêtement, j’aimais jouer ces matches, mais j’ai tellement d’autres choses aujourd’hui dans ma vie. Quand j’ai annoncé ma décision, je n’ai pas forcément été compris. Avec le recul, ce n’était pas juste l’équipe de France. J’avais un trop plein de rugby. J’aime l’équipe de France. J’ai tout donné pour ce maillot. Mais en réalité, j’en avais marre de n’être qu’un joueur de rugby. »

Il souhaitait notamment se lancer dans de nouveaux projets et c’est ce qu’il a fait en reprenant une société avec l’un de ses meilleurs amis. Extrait:

« Avec un de mes meilleurs amis, j’ai repris une des plus vieilles entités bordelaises dans le secteur de la bureautique. J’apprends beaucoup comme la gestion humaine, les objectifs d’entreprise, j’ai vraiment un pied dedans. Je suis dans la vraie vie. Lors du confinement en novembre, je n’étais pas en train de me regarder le nombril. J’étais à l’écoute des annonces du président Macron, pour savoir ce qui allait se passer pour la société, les employés, la trésorerie. Aujourd’hui, je peux parler d’autres choses que de rugby. »

Pour conclure, Jefferson Poirot indique n’avoir aucun regret et se sentir bien mieux qu’avant. Extrait:

« Aujourd’hui, je suis plus épanoui qu’avant. Je n’ai aucun regret. C’était un challenge et il m’a permis de grandir. J’ai trouvé un équilibre. »

De son côté, le XV de France a largement su remplacer Jefferson Poirot avec Cyril Baille et Jean-Baptiste Gros qui sont devenus indiscutables au poste de pilier gauche.