Richard Dourthe se veut critique après la victoire des Bleus contre l’Italie

Richard Dourthe se veut critique après la victoire des Bleus contre l’Italie

Le mercredi 10 février 2021 à 10:29 par David Demri

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Le XV de France a largement battu l’Italie, samedi après-midi à l’occasion de la première journée du Tournoi des Six-Nations (50-10).

Pour autant, le consultant rugby du Midi Olympique, Richard Dourthe a voulu garder un esprit critique sur cette victoire Tricolore.

Il se demande notamment pourquoi les Français ne se sont pas davantage lâchés dans le jeu face à une équipe Italienne si fébrile. Il explique d’ailleurs ne pas retrouver les séquences à haute intensité prônées par Fabien Galthié.

Selon lui, les Bleus devraient davantage porter le ballon s’ils souhaitent remporter le Tournoi des Six-Nations. Extrait:

« Je garde à l’esprit une infime réserve : pourquoi, face à de si faiblards Italiens, les Bleus ne se sont-ils pas libérés plus tôt ? Pourquoi ne pas avoir lâché les chevaux après une demi-heure, alors que le score était quasiment fait ? (…) Il n’est pas question, ici, de dénigrer gratuitement. Mais comme tout supporter de l’équipe de France, je me poste juste cette question : pourquoi ne retrouve-t-on pas, en match, les séquences à haute intensité dont Fabien Galthié nous parle tant ?

Samedi après-midi, les Italiens ont en effet beaucoup plus porté le ballon que leurs adversaires tricolores et, passé ce match, je me demande simplement si le cadre de jeu dont on peine parfois à s’affranchir suffira à remporter le Tournoi. Peut-être, me direz-vous. Mais peut-être pas et à ce titre, je constate juste que les Écossais ont, samedi soir, enchaîné et enchaîné les séquences pour crever l’Angleterre. Sera-t-on un jour capable de mettre à mal un adversaire en imposant un défi identique ? Je pinaille, vous dites. Et vous avez probablement raison. À une époque pas si lointaine, j’aurais certainement crié au génie devant une victoire à cinquante points contre l’Italie. »

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5 Commentaires

  1. Cyrioul 10 février 2021 at 10h- Répondre

    Je confirme il pinaille! Le français n’est jamais content! On gagne de 40 point l’Italie à Rome et ya encore à redire! Moi je pense tout simplement que c’était le premier match des bleus depuis 3 mois, qu’il faut un temps d’adaptation pour rentrer dans la compet (comme on a pu le voir avec l’Irlande et le pays de galles) et qu’aussi, l’EDF s’est basé sur le niveau de l’Italie. A quoi sert de concasser, retourner de la viande contre une équipe dont tu vois qu’en usant simplement de la base tu arrives à la contrer? Gardons nos forces pour les vrais guerres en Irlande, en Angleterre!

    L’Ecosse a du éléver son niveau à 200% pour arriver à battre une faible équipe d’angleterre, là je dis bravo! Mais il n’y a pas lieu de comparer italie-france avec angleterre-irlande!

    Une grande équipe c’est aussi savoir gérer son intensité en fonction des matchs!

    • Cyrioul 10 février 2021 at 10h- Répondre

      « avec angleterre-ecosse » pardon

  2. olive91 10 février 2021 at 13h- Répondre

    L’EDF sait pertinemment qu’elle devra hausser son niveau de jeu,Voire modifier sa stratégie et d’autre ningrédients face à l’Irlande .Pour espérer l’emporter…

  3. Coco 10 février 2021 at 13h- Répondre

    Les écossais ont réussi une belle partie mais il faut relativiser concernant la faiblesse anglaise : c’était le pack B amputé de la moitié de ses cadres. Il manquait les 2 piliers Sinckler et Mako Vunipola, Kruis en 2ème ligne et un flanker. Sans compter que les joueurs des Saracens ne sont pas préparés au mieux. Billy Vunipola hors forme par ex..

    Au centre Tuilagi absent.

    La main-mise physique habituelle des anglais n’a pu s’opérer pour les raisons évoquées : c’est tout !

  4. Coco 10 février 2021 at 13h- Répondre

    Donc quand Dourthe s’interroge sur le pourquoi de la non sur-performation française c’est physique : on peine habituellement à finir les tournois, à la rue à partir du 3ème match, voilà pourquoi nous n’avons pas trop lâché d’énergie dès le 1er.

    Tranquillement, contrairement aux autres années où il fallait s’employer , on gagne avec bonus à l’extérieur ( un ex international devrait savoir ces choses ) que demander de plus ?

    Les fameuses séquences évoquées c’est pas face aux italiens dont on en a besoin, le contre suffisait , nonobstant le fait qu’on n’aille pas dévoiler à l’avance quand ce n’est pas nécessaire les clés de notre animation offensive.