Après sa défaite à domicile contre le Rugby Club Toulonnais le week-end dernier, le Racing 92 s’est une nouvelle fois incliné à l’Arena, ce samedi contre l’Union Bordeaux-Bègles.

Interrogé à l’issue de la rencontre par le quotidien sportif L’équipe, le manager du Racing 92, Laurent Travers n’a pas voulu se montrer fataliste.

Il énumère les raisons de cette nouvelle défaite à domicile et précise que ses joueurs doivent désormais repartir à l’attaque et cravacher pour renouer avec la victoire. Extrait:

« Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte. On joue vingt minutes à quatorze, on a manqué de précision sur la sortie de camp, sur la conquête, on est en difficulté en première période en mêlée… On a énormément manqué de précision et discipline. Quand je parle d’imprécision, je parle de nos sorties de camp et de notre conquête en fin de match. Tout réuni fait qu’on est sous pression. Et puis il y a ce ballon sur le poteau. A nous de faire ce qu’il faut pour retrouver cette précision qui nous a fait défaut, corriger l’indiscipline qui nous a fait défaut.

On sent bien qu’il y a en ce moment ce grain de sable qui enraye les lancements, qui empêche la fluidité. Il faut faire front collectivement. Dans une saison, il y a toujours des périodes où tu marques le pas. On est dedans. Est-ce que c’est de la fatigue ? Tout est lié. Avec l’effort mis sur la Coupe d’Europe dès la reprise de la saison (ils sont arrivés en finale, où ils se sont inclinés contre Exeter), on s’attendait à subir un contrecoup. Mais on espère toujours que cela arrivera le plus tard possible et durera le moins longtemps possible. Deux défaites de suite à domicile, on n’est pas habitués. Inquiétant ? Quand on a gagné six fois de suite, personne ne nous a posé la question inverse. Maintenant, des joueurs vont nous quitter pour sept ou huit semaines avec le Tournoi, il va falloir qu’on cravache. Oui, il y a eu des défaillances individuelles mais ces joueurs majeurs sont aussi dépendants des autres. Ces défaillances seront traitées en interne, il va y avoir des explications entre nous.«