Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié en conférence de presse, ce vendredi après-midi pour évoquer le match à venir conter le Stade-Français Paris, dimanche soir au Stade Mayol.

Ce-dernier rappelle que la formation Parisienne a toujours réussi à déstabiliser le RCT ces dernières saisons à Mayol.

Il s’attend donc forcément à un match compliqué contre le Stade-Français Paris. Extrait:

« Cela fais trois ans que l’on reçoit le Stade-Français et que l’on gagne à la 95ème minute sur un exploit personnel à chaque fois. C’est une équipe qui arrive à nous faire déjouer et nous met en difficulté à Mayol. Elle a de la qualité et elle nous pousse dans nos retranchements. Je vais donc surtout insister sur les derniers déplacements du Stade-Français à Mayol. »

Il espère que ses joueurs sauront trouver la bonne recette pour cette rencontre. Extrait:

« On s’adapte par rapport aux joueurs qu’il y a en face et à la qualité de l’équipe adverse. La dimension stratégique est importante. Joris Segonds a un jeu au pied très long, Nicolas Sanchez un peu moins même s’il a un bon jeu au pied. On a bossé là-dessus et on avait su s’adapter lors du match aller. J’espère que l’on retrouvera la recette pour s’adapter au match retour. Mais pour taper dans le ballon, il faut avoir le ballon. Peut-être que l’on va conserver le ballon et pas leur donner les options de taper et de relancer les ballons. On verra dimanche. »

Pour conclure, Patrice Collazo évoque l’absence des supporters à Mayol. Extrait:

« On sent qu’il manque quelque chose comme 13 autres équipes du Top 14. On est tous pareils. Personne ne joue avec ses supporters, on le sait. Cela demande une implication et une constance encore plus grande pendant les 80 minutes car quand on a un coup de moins bien, le rôle du public est très important, surtout dans un stade comme à Mayol. C’est pour cela que des fois, les joueurs ont du mal à inverser la tendance sur certains matches. Mais à partir du moment où ça fait un long moment que l’on joue sans spectateurs maintenant, il faut compter que sur nous-mêmes et trouver la solution par nous-mêmes. »