Le deuxième ligne Clermontois Sébastien Vahaamahina s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique Magazine pour évoquer sa fin de carrière internationale et sa décision de ne pas changer d’avis.

Questionné sur la crise que traverse actuellement le rugby Français, le joueur Auvergnat a exprimé ses inquiétudes.

Il avoue se poser énormément de questions sur l’avenir du rugby Français et se met à la place des présidents des clubs du Top 14 qui luttent pour sauver les clubs. Extrait:

« Je me pose beaucoup de questions. Nos carrières sont courtes, on se doit plus que jamais de mener à bien des projets en parallèle de nos carrières pour mieux anticiper l’avenir. Ce qui n’est pas toujours simple. Mais, en ce moment, je me mets parfois à la place des présidents de club, ça ne doit pas être simple non plus. Ils ont entre leurs mains l’avenir de nombreux salariés. »

D’ailleurs, Sébastien Vahaamahina indique être personnellement impacté par cette crise financière. Il a dû notamment vendre sa salle de sport et licencier du personnel dans son parc de jeu pour enfant. Extrait:

« Et je sais ce que c’est. Avec mon épouse, nous avions deux entreprises et quinze salariés. Nous avons été contraints de vendre notre salle de sport et il ne nous reste plus que deux salariés sur notre parc de jeux pour enfants. La crise n’épargne personne, l’incertitude est totale. Après le premier confinement, nous étions à moins 60 % du chiffre d’affaire habituel en raison d’une baisse énorme de la fréquentation. Les gens avaient peur probablement de venir dans un tel espace de jeux pour enfants. Donc, je peux vous dire que je comprends très bien l’angoisse des présidents de clubs de rugby. »