Récemment, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a indiqué avoir eu une discussion téléphonique avec Christophe Dominici.

En effet, l’ancien patron du RCT s’était entretenu avec l’international Français quelques jours avant sa mort : environ deux semaines avant le drame.

Lors d’un entretien accordé à CNEWS, Mourad Boudjellal a précisé lui avoir passé un coup de téléphone pour le prévenir que les investisseurs des Emirats qui souhaitaient racheter le club de Béziers étaient – en réalité – de gros escrocs.

Il souhaitait mettre en garde Christophe Dominici après avoir eu des informations au sujet de ces investisseurs. Extrait:

«J’étais proche de lui, je le connaissais bien. Je l’avais eu au téléphone 15 jours ou 3 semaines avant. J’avais un message à lui transmettre de quelqu’un d’important dans le Moyen-Orient. Ce dernier lui disait que les gens qu’il côtoyait étaient des escrocs. Je ne sais pas si c’est vrai ou faux mais c’est une personne qui est bien implantée. Je me devais de lui dire. Et les derniers mots que je lui ai dit, c’est : ‘De toute façon tu verras bien Christophe mais ces gens-là n’imaginent même pas le mal qu’ils peuvent faire’.»

Par ailleurs, Mourad Boudjellal regrette que les gens se rendent compte de la bonté des personnes qu’une fois qu’elles sont décédées. Extrait:

«Souvent quand les gens partent, c’est là qu’on prend le temps de s’arrêter sur eux et sur leur caractère. De leur vivant, on ne le fait jamais ou rarement. Ce n’était pas un ami proche, c’était quelqu’un que je voyais régulièrement avec qui je déjeunais, je discutais, je l’invitais dans ma chronique… On se rend compte qu’il était assez épatant, assez atypique mais dans le bon sens du terme.»