Les révélations de Paris Match sur les dernières heures de vie de Christophe Dominici

Les révélations de Paris Match sur les dernières heures de vie de Christophe Dominici

Le lundi 7 décembre 2020 à 17:24 par David Demri

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Vendredi, le magazine Paris Match a consacré un reportage sur le décès de Christophe Dominici, survenu le mardi 24 novembre dernier dans le parc de Saint-Cloud.

Ainsi, les journalistes ont obtenu quelques éléments de l’enquête qui consiste à remonter les dernières heures de vie de l’ancien international Français pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé : suicide ou accident ?

Pour commencer, Paris Match nous informe que la veille de son décès, Christophe Dominici a rendu visite à son vieil ami fleuriste Mehdi pour lui acheter deux pots vides.

Les deux hommes qui se connaissent depuis plus de 20 ans discutaient souvent lorsque Christophe Dominici passait devant la boutique. Le rugbyman appréciait se confier à Mehdi et avait pris pour habitude de s’assoir sur les chaises installées devant la boutique pour converser.

Mais Mehdi a indiqué aux enquêteurs que Christophe Dominici ne s’était pas du tout attardé le lundi 23 novembre, contrairement à d’habitude. Il a d’ailleurs été étonné de voir son ami être si peu bavard ce jour-là.

Selon Paris Match, les diverses affaires de Christophe Dominici tournaient au ralenti ces derniers mois en raison de la crise sanitaire du moment.

Le journal rappelle toutes les activités du rugbyman : il est à la fois consultant pour RTL, viticulteur, distributeur d’eau gazeuse en Chine, producteur de cognac, propriétaire de deux magasins de prêt-à-porter, il a des actifs immobiliers et six chevaux de course de trot.

Mais Paris Match indique que c’est surtout le rachat avorté du club de Béziers qui l’a fait plonger, l’été dernier. C’est suite à cet échec que Christophe Dominici aurait véritablement perdu pied.

Pour tenter d’aller mieux, l’ancien joueur de Toulon et de Paris décide de prendre un lourd traitement médicamenteux. Il est d’ailleurs brièvement hospitalisé l’été dernier après avoir volé un chapeau dans une boutique à Sanary-sur-Mer (Var).

Suite à cette altercation qui a rapidement fait le tour des journaux, son ancien coéquipier Serge Betsen décide de l’appeler pour prendre de ses nouvelles.

Et Christophe Dominici se confie à l’ex-troisième ligne du XV de France. Extrait:

« Il m’a dit qu’il ne se sentait pas soutenu par le monde du rugby. C’est inadmissible qu’un entrepreneur comme lui n’ait pas été mieux accompagné.»

Paris Match révèle que le jour de sa mort, Christophe Dominici est longuement resté penché contre le garde-corps d’une fenêtre de son appartement à Boulogne. C’est une dame qui aide les enfants à traverser à proximité d’une école qui a remarqué l’ancien rugbyman à sa fenêtre.

C’est quelques instants plus tard que Christophe Dominici indique à sa femme qu’il part se balader. Il laisse alors ses téléphones à son domicile puis achète un briquet dans un café.

Le patron du café se montre d’ailleurs étonné de voir Christophe Dominici si silencieux ce jour-là. Extrait:

«D’habitude, c’est un homme souriant, très simple, très sympa. Y en a, c’est des cons. Mais pas lui, toujours poli, calme.»

Après avoir acheté ce briquet, Christophe Dominici prend la direction du parc de Saint-Cloud et y erre pendant 1h30. C’est finalement vers 14h40 qu’un cycliste est témoin de l’irréparable et voit l’international Français basculer dans le vide.

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