Boudjellal fidèle à Boudjellal ( Source L’équipe.fr )
Boudjellal fidèle à Boudjellal ( Source L’équipe.fr )
Le mardi 1 février 2011 à 16:38 par David Demri
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Bien sûr, il y a cette liste interminable de joueurs susceptibles de rejoindre le RC Toulon. Une tour de Babel de l’ovalie qui, chaque semaine, fait le buzz. Dans cette litanie de stars mondiales, quelques noms reviennent avec insistance : le deuxième-ligne sud-africain Bakkies Botha, le troisième-ligne australien Rocky Elsom et le trois-quarts Matt Giteau. Mais au-delà des rumeurs, quelle est véritablement la méthode Boudjellal ? Mode d’emploi.
LE CRITÈRE CLÉ
«Il y a quelques noms de joueurs cités qui me font rêver. On ne veut que des internationaux et des joueurs puissants. Je ne veux plus me faire marcher dessus comme au Munster.J’ai dit aussi après le match du Munster (45-18) que ce serait un match-référence pour moi. Dorénavant, quand je signerais un joueur, ma base de référence sera de dire : aurait-il exister à Thomond Park ? Je pense tout le temps à ça. Je ne vais pas recruter cinquante joueurs mais je vais continuer à faire du Boudjellal. Je regarde beaucoup de match, je lis un peu tout ce qui est écrit sur les joueurs. Et j’écoute beaucoup (aussi). Il y a beaucoup d’échange avec Philippe Saint-André pour analyser nos points forts et nos points faibles.»
UNE GUERRE SPORTIVE ET ÉCONOMIQUE
«Il y a aussi des joueurs qui m’intéressent parce qu’il y a une guerre sportive et économique à mener. Il y a de très bons joueurs qui en plus me permettent d’assurer l’essor économique du RCT. C’est aussi une forme de respect pour nos partenaires. Je suis le garant de cette visibilité. Rocky Elsom ou Matt Giteau sont très fort médiatiquement. Ils correspondent au portrait robot de ce que l’on recherche. On a tissé un réseau d’agent très fort. Parfois, je sais qu’un joueur sera chez moi parce qu’il a tel agent. J’essaye ensuite de me renseigner sur le joueur, à quoi il marche, son hygiène de vie, s’il est régulier et combien de matchs il fait dans la saison.»
SES ARGUMENTS
«Ensuite on y va : on vend notre club, notre histoire. Tout ce qu’il va vivre. Notre argument est de dire : Toulon fait partie des beaux projets du rugby où il va vivre les choses les plus fortes au niveau de l’émotion. Ça marche à Toulon et pas ailleurs. On sait où on veut aller. Le seul soucis, ce sont les six matches durant la Coupe du monde. On a droit à des joker médical mais après c’est : « au revoir. Et c’est compliqué pour le budget. Ça fait une masse salariale supplémentaire. Mais je ne marche pas dans la surenchère. Quand je fais une proposition, c’est mon dernier mot.»
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Comments are closed.
a quand un stade digne de notre standing mr falco bouger vous les fesses mayol de 22 000 me semble faisable
Et les grands ecrans aussi.
Quasiment tous les clubs ont officialisés leurs " mercato " sauf nous. Ils veulent nous tenir en halène c'est ça ? lol
le ps est contre les écrans géant
"des jokers médicaux ! pas médical! " grrrr
Bravo les articles avec des fautes rédigés par des stagiaires. Y'en a aussi une à " "exister" à Thomonds park…"
Un joker médical, des jokers médicaux, un chapeau d'paille, des chapeaux d'peau, un champ de bataille des champs de bateaux, un boudjellal des boudjelleaux,
c'est pas compliqué quand même !!