Cette semaine, le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, Mahamadou Diaby a accusé le talonneur Rochelais Pierre Bourgarit d’avoir tenu des propos racistes à son encontre en le traitant notamment de « Tarzan ».

Dans la foulée, le joueur du Stade Rochelais précisait qu’il s’agit d’un gros malentendu, ajoutant que pour lui, « faire le Tarzan » voulait dire « faire le beau ».

Mais ce vendredi, le pilier Girondin Jefferson Poirot en a rajouté une couche expliquant qu’il ne s’agit en aucun cas d’un malentendu et précisant que Pierre Bourgarit savait très bien ce qu’il disait. Extrait:

« Je sais comment on peut faire passer des actes pour des malentendus comme ça été fait. Quand je lis les communiqués divers, j’ai l’impression que déjà c’est anticipé que ce n’est pas écrit pas la personne concernée. Donc j’apporte le soutien total à mon partenaire comme l‘ensemble du club. Ce serait bien que cette personne assume ses actes et présente ses excuses. Et s’il agit d’un malentendu qu’il s’en explique mais je pense honnêtement, qu’il n ‘y a pas de malentendu, je préfère le dire. »

Cette semaine, le manager de La Rochelle, Jono Gibbes a contacté le manager Bordelais Christophe Urios pour évoquer cette affaire avec son homologue Girondin.

Dans des propos relayés par Sud-Ouest, il regrette que Jefferson Poirot insiste de la sorte. Extrait:

« C’est un malentendu vraiment malheureux. Il y a eu les explications, la communication de « Bourga » et du club, j’ai joint Christophe Urios directement pour expliquer, à notre niveau, quel était le contexte. Je pense que les joueurs ont une mauvaise interprétation. Ce qui s’est réellement passé a été clairement expliqué. C’est vraiment malheureux que cela ait été mal interprété. Je crois que Jeff Poirot a entendu ses explications et décide de s’en tenir à son opinion. C’est dommage car l’explication a été plutôt claire de la part du joueur et du club. Cela n’a rien à voir du tout avec du racisme. Notre groupe a bien saisi la gravité de ces accusations, tout le monde est d’accord pour dire qu’il n’y a aucune place pour le racisme dans le rugby et dans la vie. Mais le groupe connaît aussi le contexte et l’idée autour de cette phrase. Les joueurs ont été satisfaits par la clarification apportée par les explications. Pour eux, c’était important que cela soit bien expliqué. »

Affaire à suivre…