Le premier entraîneur de Beka Gigashvili en France, Michel Ringeval s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer l’arrivée du pilier droit Géorgien à Chambéry en 2015.

Ce-dernier explique l’avoir recruté après avoir reçu une vidéo prometteuse du joueur.

Il indique pourquoi Beka Gigashvili n’a pas été remarqué plus tôt par d’autres équipes. Extrait:

« On l’a fait venir sur une vidéo, envoyée par son agent. Comme il n’a pas connu les sélections de jeunes, Beka était passé hors des radars. Sur les vidéos, on pouvait déjà voir qu’il avait des qualités exceptionnelles, ça s’est confirmé lors des entraînements. Il a une énorme activité, il est capable d’enchaîner les tâches de façon exceptionnelles. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a beaucoup de gaz. »

Michel Ringeval ne manque pas de mettre en avant la volonté et la détermination de Beka Gigashvili. Extrait:

« Quand il arrive en France, c’est dans l’idée de réussir. Il s’est donné les moyens, j’ai rarement vu cela. C’est un très gros travailleur. C’est vrai qu’au début il ne parlait pas français, mais ça n’a pas été un souci. Le message passait. Un mois après son arrivée, il avait intégré toutes nos annonces. »

Il précise également que le Géorgien s’investit énormément lors des entraînements pour progresser et pour réussir. Extrait:

« C’est un homme très attachant, reconnaissant, humble. Le jour où il a signé à Toulon, il m’a appelé pour me remercier. Il me remercie, mais il s’est donné les moyens tout seul avec un fort investissement et en étant à l’écoute des conseils. »

De son côté, Beka Gighashvili souhaite remercier son premier entraîneur en France pour tout ce qu’il lui a appris. Extrait:

« Je dois beaucoup à Michel. C’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. Quand je suis arrivé en France, il faut que je dise la vérité, je ne connaissais pas grand chose à la mêlée et au jeu. Il m’a tout appris. »