Le jeune ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Louis Carbonel est entré en jeu en début de seconde période à la place de Baptiste Serin, souffrant d’une épaule.

C’est lui qui a réussi à débloquer la situation via une pénalité rapidement jouée à la main, se terminant par un essai de Sergio Parisse à la 57ème minute de jeu.

Interrogé en conférence de presse à l’issue de la victoire face aux Scarlets, Louis Carbonel estime que tous les joueurs ont su amener de la plus-value ce soir, lors de ce quart de finale de Challenge Cup. Extrait:

« Tous les joueurs qui sont rentrés ont apporté une plus value. Tous les joueurs ont apporté quelque chose de plus. Quand tu joues à un poste décisionnaire et que tout le monde est très enthousiasme, ça te donne plus de possibilités pour faire les bons choix. On a tous essayé d’apporter notre fougue ce soir et essayé de déplacer le ballon pour mettre à mal les Scarlets. »

Il rajoute que le RCT a su se montrer solidaire jusqu’à la dernière minute de jeu pour défendre sa ligne d’embut et remporter le droit de disputer une demi-finale à domicile. Extrait:

« Sur la dernière touche, on s’est réunis tous ensemble pour se dire que cette touche était très importante et qu’il fallait tout donner. C’est ce que les gros ont fait puisqu’on a réussi à récupérer le ballon et gagner ce match. On peut les féliciter sur ces touches car c’était dur et il fallait serrer les dents. »

Malgré le score toujours très serré tout au long de la rencontre, Louis Carbonel indique qu’il n’y a jamais eu d’inquiétude dans les rangs Varois, grâce notamment au discours de Patrice Collazo. Extrait:

« Il n’y avait pas d’inquiétude car le discours de Patrice Collazo a été très rassurant. Si on tenait le ballon et qu’on les déplaçait, ils allaient craquer. C’est sûr que l’on était un peu frustrés car on a gâché deux ou trois occasions franges. Si on les mettait, on se compliquait moins la tâche, mais je n’ai pas senti de réels doutes dans le vestiaire. »

Louis Carbonel le sentait que les Gallois allaient craquer. Extrait:

« Quand le coup de sifflet final retentit, c’est sûr qu’on est très heureux car on a beaucoup souffert. C’est là où on ressent encore plus de satisfaction. J’avais confiance en l’équipe. Je voyais les Gallois dans le dur depuis le bord du terrain. Je sentais qu’ils allaient craquer si on continuait à mettre encore plus de rythme. On a pu basculer dans le positif. »