Depuis ce samedi, tout voyageur français souhaitant se rendre au Royaume-Uni devra être mis en quatorzaine suite à la dégradation de la situation sanitaire en France.

Cette décision du gouvernement Britannique menace fortement la bonne tenue de la Coupe d’Europe et de la Challenge Cup, dont les quarts de finales sont prévus le week-end du 19 et 20 septembre prochains.

Mais des solutions sont actuellement étudiées. Ainsi, l’organisateur des compétitions Européennes, l’EPCR a demandé aux diverses Fédérations de formuler en son nom auprès des autorités gouvernementales concernées une demande de dérogation aux restrictions de quarantaine pour tous les clubs, ainsi que tout le personnel indispensable aux matches qui devront se déplacer hors de leur territoire.

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié lors d’un entretien accordé au journal L’équipe.

Il se dit très inquiet et espère que les dérogations seront acceptées par les Britanniques. Extrait:

« Si le gouvernement français menace de réciprocité, Édimbourg ne pourra pas venir. Heureusement, la possibilité de dérogation redonne de l’espoir. Sinon, ça sonne le glas des Coupes d’Europe cette saison. »

De son côté, Claude Atcher explique prendre le problème très au sérieux. Outre les matches des Coupes d’Europe, il craint aussi pour les matches internationaux programmés cet automne. Extrait:

« Il faut prendre très au sérieux ce risque majeur, à savoir qu’il n’y ait pas de rencontres de Coupe d’Europe et, au-delà, pas de test-matches dans l’hémisphère nord en octobre et novembre. À moins que les nations britanniques excluent la France de la compétition prévue ! Les matches contre l’Italie et le Japon sont déjà programmés mais je ne vois pas comment, aujourd’hui, on peut travailler sur le format tel qu’il était prévu. »

Enfin, le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte a expliqué qu’il souhaitait s’adapter à la situation, sans s’alarmer pour autant.