Malgré un bon début de match, les Toulonnais ont craqué sous les assauts des Ospreys (29-17). Une défaite qui prive le RCT d’un quart de finale à domicile.

A retenir

Le RCT n’aura donc pas réussi à enchaîner les exploits. Eliminer le Munster de la compétition en était un, devenir la première équipe française à s’imposer chez les Ospreys en aurait été un autre. Las, les Toulonnais ont cédé à l’heure de jeu quand les Ospreys ont fait rentrer leurs stars (Collins et Williams) alors que celles de Toulon (Wilkinson et Henjak) étaient revenues sur le banc. Le RCT avait pourtant débuté la rencontre de la meilleure des façons en inscrivant deux essais dans la première demi-heure. Mais les Gallois restaient au contact et usaient des Toulonnais pourtant pas avares d’efforts. Mais l’heure de jeu se montrait cruelle et marquait le net reversement de tendance dans cette rencontre. Les vingt dernières minutes étaient à sens unique et Toulon perdait tout espoir de disputer son quart à domicile. Finalement, ce ne sera pas la peine de demander une dérogation pour Mayol. L’année prochaine peut-être.

Le joueur

Si on se concentre sur Toulon, Jonny Wilkinson a été juste phénoménal. A la 56e minute, c’est sa main sortie de nulle part qui parvient à empêcher un essai gallois. Dans le jeu il ne s’est jamais économisé, quitte parfois à en faire un peu trop. Il a manqué une fois sorti.

Le tournant du match

L’entrée en jeu de Jerry Collins et Shane Williams, à la 58e. Les deux hommes ont bien dynamisé le jeu des Ospreys au moment où Toulon commençait à craquer. Quatre minutes après, les Gallois inscrivaient leur premier essai et les deux hommes étaient impliqués dans l’action. La croisée d’école de Williams étant un modèle du genre.

La stat

0 – Comme le nombre d’équipes française victorieuses face aux Ospreys au Liberty Stadium.