Lors d’un long entretien accordé au journal Le Figaro, le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Sergio Parisse s’est confié au sujet de la crise sanitaire qui a frappé l’Europe et le monde plus généralement.

Il a notamment évoqué son confinement et la manière dont il s’est entraîné à domicile pour rester en forme. Selon lui, ce confinement a permis aux joueurs de se rendre compte à quel point les relations humaines étaient très importantes.

Il estime que le groupe Varois s’est resserré grâce à cette crise et a désormais très envie d’effectuer son retour sur les terrains de la compétition. Extrait:

« Côté physique, tout le monde a essayé de s’entretenir à la maison, on a reçu des programmes. Personnellement, je me sens bien. Et puis on a encore du temps pour se préparer au mieux, on ne reprend le Top 14 que le 5 septembre. Cet arrêt a par ailleurs donné beaucoup plus de sens à la vie de groupe au quotidien. On ne se rendait plus compte à quel point les relations humaines étaient importantes. C’était une habitude, quelque chose de normal. Avec ce qui est arrivé, d’être ainsi isolé chacun de son côté, tout le monde attendait ces retrouvailles avec impatience. Cette période a finalement donné plus d’envie encore. On a tous vraiment hâte de revenir au jeu. »

Sergio Parisse indique que cette épidémie a totalement bouleversé ses habitudes. Il n’avait jamais arrêté le rugby aussi longtemps.

Il est désormais heureux de reprendre et apprécie encore davantage de retrouver ses coéquipiers aux entraînements. Extrait:

« Quand tu fais ça depuis des années, que tu joues en plus en équipe nationale, tu n’arrêtes jamais. Je n’avais que quatre semaines de vacances par saison, et je les enchaînais. Cette pandémie a complètement bouleversé nos habitudes. On a passé beaucoup plus de temps enfermé à la maison. J’ai beaucoup réfléchi. Je me suis rendu compte à quel point on était privilégiés de faire de ce sport, de notre passion, un métier. De vivre plein d’émotions en groupe. C’était parfois compliqué mentalement car toutes ces choses-là me manquaient beaucoup. C’est pour cela que j’apprécie encore plus de les retrouver. »