Romain Ntamack explique pourquoi il ne sourit pas souvent
Romain Ntamack explique pourquoi il ne sourit pas souvent
Le mardi 23 juin 2020 à 9:46 par David Demri
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L’ouvreur du Stade-Toulousain, Romain Ntamack s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer sa carrière sportive.
Lorsque le journaliste lui fait remarquer qu’il porte souvent le masque sur les terrains de rugby, l’international Français explique devenir très sérieux lors des matches. Extrait:
« En dehors du rugby et même aux entraînements, je rigole, j’aime bien déconner. Après, oui, quand je parle rugby avec un journaliste, par exemple, je deviens sérieux, concentré. Il ne faut pas faire le con. Mais le reste du temps, j’aime bien discuter et plaisanter, je vous rassure. »
Il précise être dans sa bulle pour se concentrer et être le plus performant possible sur le terrain. Extrait:
« Sur le terrain, c’est travail, exigence, professionnalisme. Alors, oui, je suis dans ma bulle. En tant qu’ouvreur, je pars du principe qu’il faut que je sois le plus concentré possible. Si je ne le suis pas et que je ne gère pas bien, les autres à côté seront perdus et c’est moi qui me ferais taper sur les doigts. C’est mon poste qui veut que je sois un peu froid. Mon parcours, aussi. J’ai souvent été le plus jeune de mes équipes en jouant au poste le plus important. Ça m’a obligé à grandir vite dans la tête et à avoir très tôt cette rigueur, cette application. À 17 ans, quand je n’étais encore que Crabos, je me suis par exemple retrouvé avec les moins de 20 ans, dont certains étaient pros, pour disputer les 6 Nations. Il y avait de quoi être déstabilisé. »
Pour conclure, Romain Ntamack affirme avoir toujours eu beaucoup de responsabilités. Mais cela ne le dérange pas du tout, bien au contraire. Extrait:
« Depuis toujours, on m’a confié beaucoup de responsabilités. Mais j’aime cette pression, le fait de sentir que mes coéquipiers comptent sur moi. C’est ce qui me motive. Après, oui, je n’ai pas le droit à l’erreur. Je le sais depuis que je suis petit. Surtout à ce poste, en France. J’ai conscience qu’au moindre ballon tombé, à la moindre erreur, on te coupe en deux comme si tu avais tué quelqu’un. Cette pression, c’est stimulant, c’est ce qui me fait aimer ce sport aussi. »
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2 Commentaires
Si une célèbre marque de dentifrice le sponsorisait, il sourirait beaucoup plus souvent… 🙂
Pauvre gosse, il est vraiment traumatisé ? Mais par qui ?