L’ancien joueur du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Bastareaud s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien régional Var-matin pour évoquer son retour en France et son avenir qui se dessinera du côté du LOU Rugby pour les deux prochaines saisons.

Questionné justement sur son avenir, l’international Français explique ne pas savoir s’il poursuivra sa carrière à l’issue de son contrat avec Lyon, en juin 2022. Extrait:

« J’ai signé à Lyon pour les deux prochaines saisons. Après, on verra si mon corps suit toujours. Je sais qu’une fois ma retraite prise, le rugby me manquera, certainement pas la notoriété. Il y a quelques années, je me disais qu’une fois les crampons raccrochés, je ne voudrais plus entendre parler rugby et profiter de ma liberté nouvelle. Mais finalement, le rugby c’est comme les tatouages, on l’a dans la peau. »

Une chose est en revanche sûre : il ne souhaite pas devenir entraîneur d’une équipe professionnelle. Il ne veut surtout pas devenir comme l’un de ses anciens entraîneurs. Extrait:

« On verra. Mais avec mon expérience et mon vécu, j’imagine bien transmettre auprès des jeunes ce qu’on m’a appris. Pour autant, je ne me vois pas entraîner une équipe professionnelle. Je ne veux pas devenir comme certains entraîneurs que j’ai croisés au cours de ma carrière. L’un d’entre eux, que je ne tiens même pas à mentionner nommément, reste d’ailleurs pour moi un mystère. »

Il y a fort à parier que Mathieu Bastareaud vise l’actuel sélectionneur du XV de France : Fabien Galthié.

Lorsque le journaliste lui demande s’il a déjà eu envie d’assommer l’un de ses entraîneurs, il répond par la négative. Extrait:

« Jamais ! J’ai trop de respect pour eux. En revanche, je sais que tous ou presque ont voulu m’étrangler. Et pas qu’une fois… »

Enfin, Mathieu Bastareaud ne manque pas de citer trois de ses entraîneurs qui l’ont le plus marqué. Extrait:

« Il y a bien sûr Bernard Laporte. Un véritable passionné, quelqu’un de franc. Que ça te plaise ou non, il te disait les choses cash. Il m’a beaucoup apporté comme joueur mais aussi en tant qu’homme. Je lui serai toujours reconnaissant. Pierre Mignoni, que je vais bientôt retrouver, m’a aussi marqué. Il est très exigeant. Au début, on ne se comprenait pas forcément. Mais par la suite, on a appris à se connaître et à s’apprécier. Mike Ford m’a également permis de jouer en confiance, sans douter. »