A l’issue de la demi-finale de Top 14 perdue contre Clermont en 2010, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal avait sorti sa fameuse réplique de la « sodo*** arbitrale ».

Le patron du RCT avait utilisé cette expression suite à l’essai accordé à Davit Zirakashvili qui était en réalisé non-valable. Depuis, cette expression est restée dans les… annales.

Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, Mourad Boudjellal a expliqué que cette expression n’était pas vulgaire contrairement à ce que tout le monde a pu penser. Selon lui, la vulgarité, ce ne sont pas les mots mais les idées.

Par ailleurs, l’ex-président du XV de la Rade estime que cette expression a fait du bien aux arbitres. Il s’explique. Extrait:

« Si les gens du rugby n’ont toujours pas compris que la vulgarité, ce ne sont pas les mots mais les idées, c’est grave… Et je ne peux rien pour eux. Les choses les plus vulgaires dans le monde n’ont pas été des mots. Les mots n’ont le sens et la valeur que l’on veut bien leur donner. La sodo***, c’était une métaphore. Pour certains, Coluche était vulgaire. Pas pour moi. En tout cas, la sodo*** arbitrale a fait davantage pour les arbitres que les beaux discours de certains. Parce que derrière cette expression, je parlais aussi de leur condition. J’ai été le premier, par exemple, à dire que les arbitres étaient les cocus de l’augmentation des droits télé. Quand ils sont passés de 35 à 70 millions d’euros, tout le monde en a profité, sauf eux. Et bizarrement, ensuite, on leur a donné plus de moyens. Avec le recul, je me dis que j’ai mis un grand coup de pompe dans la fourmilière. »