Anthony Belleau répond aux nombreuses questions des supporters Toulonnais
Anthony Belleau répond aux nombreuses questions des supporters Toulonnais
Le vendredi 1 mai 2020 à 11:24 par David Demri
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L’ouvreur ou trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau a répondu aux questions des supporters du XV de la Rade lors d’un direct organisé sur le compte Instagram du club Varois.
Voici ses réponses :
Quel est le meilleur joueur avec lequel tu as joué ?
Il y en a eu vraiment beaucoup. Je pense à Juan Martin Fernandez Lobbe et à Ma’a Nonu. Je ne vais pas tous les citer, mais si je devais en citer un seul, je pense à Matt Giteau. J’ai joué un seul match avec lui mais je me suis beaucoup entraîné à ses côtés. Il a toutes les caractéristiques : il va vite, il a des appuis, il a une vision du jeu, il est très technique au pied et à la main. Il est vraiment incroyable. C’est lui que je retiens.
Comment se passe ton confinement ?
Mon confinement se passe plutôt bien. Il me tarde de reprendre le rugby et de retrouver le terrain. En attendant on respecte au maximum les règles qui nous sont imposées afin de préserver la santé de chacun, j’espère que c’est aussi le cas pour vous.
Quelle est ton activité préférée pendant le confinement ?
J’essaie de trouver des activités tout au long de la journée pour faire passer le temps. Il y a la séance de sport dans un premier temps. Je fais du sport tous les jours, ça me permet de m’aérer un peu l’esprit et de m’entretenir physiquement en attendant la reprise. Ensuite on regarde des séries et des films pour faire passer le temps. On fait des jeux de société, c’est rigolo. Vous pouvez d’ailleurs essayer le Sudoku du RCT qui est un bon challenge.
Quel est ton rêve ?
Le plus grand de mes rêves serait d’être champion du monde.
Quel conseil pourrais-tu donner à un enfant qui ressent de l’appréhension sur le terrain ?
Le plus important est de se dire que le rugby reste du sport et ça reste un jeu. L’objectif est de prendre vraiment beaucoup de plaisir sur le terrain, c’est le plus important. Il faut se rappeler aussi que l’on n’est pas seul. On est entouré de copains. Avant que ce soit des coéquipiers, on joue surtout avec nos amis. Il faut prendre aussi un maximum de plaisir sur le terrain, c’est le plus important.
Centre ou demi d’ouverture ?
Demi d’ouverture. C’est le poste auquel j’ai été formé et où je prends le plus de plaisir à jouer.
Qui met le plus d’ambiance dans le vestiaire ?
Selon moi, ce sont les premières lignes qui mettent l’ambiance dans le vestiaire. Ils sont bien dirigés par leur capitaine d’ambiance qui est le talonneur Bastien Soury.
Qu’as-tu ressenti quand tu as été capitaine du RCT ?
J’étais un peu surpris car je ne m’y attendais pas trop. Mais c’était une grande fierté de pouvoir endosser ce rôle même si c’était sur un ou deux matches. Passer après tous les grands capitaines qui ont joué ici à Toulon… Je ne me suis pas trop pris la tête et je n’ai pas changé mes habitudes. Je voulais donner le meilleur de moi-même et montrer l’exemple sur le terrain car c’est la meilleure manière d’honorer cette distinction.
Si tu n’avais pas été rugbyman, quel métier aurais-tu fait ?
C’est une très bonne question et j’ai une petite histoire à raconter là-dessus. Depuis tout petit j’ai envie d’être rugbyman professionnel. C’était vraiment mon rêve et mon souhait et j’ai pensé qu’à cela tout au long de ma jeunesse. Un jour, quand j’étais petit, je regardais la télévision avec mes parents et le présentateur parlait des médecins et du monde médical. J’ai dit à mes parents que c’était nul d’être médecin et que je ne comprenais pas pourquoi les gens ne voulaient pas tous devenir rugbyman professionnel. Je me rends compte aujourd’hui que j’avais dit une petite bêtise car on a vraiment besoin de médecins. Je souhaite leur adresser tous mes encouragements et les remercier pour tout le travail qu’ils font.
Quel est ton plus beau moment avec Toulon ?
Evidemment, celui qui me vient en tête, c’est la demi-finale à Marseille contre La Rochelle. C’est un souvenir incroyable. J’ai envie d’en citer un autre : le premier match que j’ai fait avec les professionnels avec Toulon. C’était l’un de mes rêves qui était de devenir professionnel.
Quel est ton plus bel essai ?
Celui dont je me souviens vraiment, c’est celui que j’ai marqué face à l’Afrique du Sud lors de ma deuxième sélection avec l’équipe de France. Ça reste un très bon souvenir.
Quelle est ton idole ?
Je n’ai pas d’idole que dans le rugby, mais plutôt dans tous les sports. Je ne prends pas en compte seulement l’athlète mais aussi l’homme qu’il y a derrière et ce qu’il dégage. Pour rester dans le monde du rugby, évidemment, celui que j’ai envie de citer c’est Jonny Wilkinson qui était à la fois un grand joueur mais aussi un grand homme en-dehors du terrain.
Où as-tu joué étant petit ?
Je suis du Lot-et-Garonne dans le Sud-Ouest. J’ai commencé le rugby dans mon village à Montflanquin avant de rejoindre l’Entente des 4 cantons qui regroupe tous les villages des alentours pour faire une école de rugby. Je suis ensuite parti à Agen où j’ai fait 3 ans : mes deux années cadets et ma première année Crabos. Et ensuite à 18 ans, je suis arrivé au RCT où je joue depuis maintenant six saisons.
Quelle est pour toi la légende absolue à ton poste ?
Evidemment, j’ai envie de citer Jonny Wilkinson car c’est un très bon joueur qui nous a tous marqué et c’est un très grand homme avec beaucoup de valeurs.
Comment bien positionner son ballon avant de buter ?
Je pense que ça dépend de chacun, chacun a sa manière. Dans tous les cas, si je devais donner un conseil pour poser le ballon comme il faut et être le plus précis possible, c’est de le pencher vers les poteaux. Une fois qu’il est sur votre tee, je le pose droit et je le penche vers les poteaux. Ça permet de réduire la marge d’erreur et d’être plus précis lors de votre coup de pied.
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C’est un garçon sympathique et il me semble bien dans ses bottes. Un homme équilibré.