Le président du LOU Rugby, Yann Roubert s’est confié via RMC Sport pour évoquer la situation suite à l’annulation du Top 14 version 2019 / 2020.

Ce-dernier explique avoir des regrets car l’équipe Lyonnaise était bien positionnée pour se qualifier directement pour les demi-finales et éventuellement disputer une finale au Stade de France. Extrait:

« Ça laisse des regrets comme pour tous les qualifiés potentiels pour les phases finales, il y avait de grands espoirs derrière. Ça laisse des regrets sportifs et on ne sait pas quelle aurait été l’issue de cette saison. Il y a aussi des regrets affectifs car cela nous prive d’une grande joie potentielle et de partage avec nos supporters, nos partenaires et toute la famille du LOU Rugby. J’ai une pensée pour les joueurs qui vont quitter le LOU en fin de saison et qui ne pourront pas le faire avec le maillot du LOU sur le dos. On est très frustrés d’être éliminés comme tous les autres par un virus. »

Une chose est sûre : jouer à huis clos n’est en rien une solution pour le Top 14. Yann Roubert explique qu’économiquement parlant, cela n’est pas tenable. Extrait:

« Le huis clos jusqu’au mois de décembre, économiquement, ce n’est pas tenable c’est pour cela qu’on espère pouvoir éviter cela. La prise de parole du premier ministre laisse espérer que l’on pourra avoir du public en septembre à confirmer en fonction de l’évolution de la situation globale. C’est ce que l’on espère. S’il y a des huis clos en début de saison, on aura besoin d’aides encore plus que ce qu’il y a car la situation serait dramatique et les clubs n’auraient probablement pas les moyens de tenir sans les revenus liés au stade à savoir le sponsoring, l’hospitalité, la billetterie, les buvettes et les animations. »

Pour conclure, Yann Roubert explique que le LOU doit faire face à de gros problèmes financiers comme la plupart des clubs du Top 14. Extrait:

« Le LOU est bien sûr dans le dur à l’image de l’ensemble des autres clubs et beaucoup d’acteurs économiques. On est conscient qu’il y a des soucis pour tous et partout. Le LOU Rugby n’est pas une exception. On n’a plus de revenu depuis le 1er mars. Plus de match donc plus de revenu. Les boutiques et la brasserie sont fermés. On conserve encore la moitié de nos charges car le chômage partiel n’enlève pas l’intégralité de nos charges. Puis il faut continuer à entretenir le stade et le payer. En gros, on a perdu 100% de nos revenus depuis mars, mais on assume encore 50% de nos charges. »