Le premier ministre Edouard Philippe a officialisé l’information ce mardi : les compétitions sportives ne pourront pas reprendre avant le mois de septembre.

Adieu les phases finales envisagées par la Ligue Nationale de Rugby au mois d’août prochain.

Interrogé via Rugbyrama, le président de Clermont, Eric De Cromières a réagi à cette annonce. Il explique que la nouvelle n’est ni bonne ni mauvaise. Cela donne juste un peu plus de visibilité à la situation. Extrait:

« Ce que je comprends, c’est qu’il n’y aura donc pas de phases finales en août. La nouvelle n’est ni bonne, ni mauvaise. Elle a simplement le mérite de nous donne un peu de visibilité. A date, et sachant qu’il faudra aux secteurs médicaux puis sportifs entre 13 et 15 semaines pour remettre les joueurs individuellement, dans un premier temps, puis les équipes en état de jouer, les phases finales en août étaient impensables. Désormais, nous allons faire un peu de rétropédalage et réfléchir comment nous pourrons démarrer début septembre. »

Selon lui, il faut désormais arrêter de réfléchir à une éventuelle reprise de la saison 2019 / 2020. Il faut tourner la page et réfléchir à la saison 2020/ 2021. Extrait:

« Il faut arrêter de repousser indéfiniment la reprise de la saison en cours. Parce qu’on ne fait que repousser l’incertitude. C’est impensable. Par ailleurs, il y a déjà suffisamment d’inconnues qui pèsent sur la saison prochaine sans en rajouter en le différant, ce qui le compliquerait encore. »

Pour conclure, Eric De Cromières explique être d’accord avec les présidents qui militent pour que le début du championnat 2020 / 2021 soit reporté jusqu’à ce que les huis clos ne soient plus obligatoires. Extrait:

« Je suis d’accord avec cette position. Des huis clos seraient inconcevables. Ils engendreraient des coûts sans aucune recette. C’est niet. Et je vais même plus loin : l’État, à terme, coupera les aides. S’il le faisait à partir du premier juin et que notre économie ne reprenait pas en suivant, donc sans compétition ou à huis clos, la plupart des clubs sans mécènes seraient en faillite entre septembre et octobre. Ce serait donc la fin du rugby professionnel. C’est aussi simple et brutal que cela. »