Patrick Arlettaz dépité de devoir jouer des phases finales sans pouvoir monter en Top 14
Patrick Arlettaz dépité de devoir jouer des phases finales sans pouvoir monter en Top 14
Le vendredi 17 avril 2020 à 9:12 par David Demri
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Le manager de Perpignan, Patrick Arlettaz s’est confié via le journal L’Indépendant pour évoquer l’annulation des relégations et des montées en Top 14 en raison de l’épidémie de Coronavirus qui a touché la France.
Ce-dernier est totalement dépité d’apprendre que les montées en Top 14 sont définitivement annulées cette saison.
Il ne comprend pas pourquoi une telle décision a été prise et pourquoi la LNR demande à la Pro D2 de disputer des phases finales s’il n’y a aucune récompense à la fin, si ce n’est un simple système de bonus en vue de la saison prochaine. Extrait:
« Ils essaient de rendre les phases finales intéressantes avec un système de bonus/malus comme scénario possible en vue de la saison prochaine. Ce qui est réellement acté est la chose qui me dérange le plus : il n’y a pas de montée. Or, l’objectif premier d’une phase finale de Pro D2 c’est quand même la montée. On a entériné qu’il n’y en aurait pas, je trouve ça désolant. Ils diront que les points de bonus/malus et le titre de champion comptent mais la vraie carotte de la Pro D2, c’est l’accession à l’étage supérieur. Quand on pense qu’au bout de quinze jours de confinement on a balayé le principe des montées sous prétexte qu’il ne fallait pas rajouter des matches… Là, ça dérange plus personne de faire de disputer des phases finales et d’enchaîner avec la saison suivante. Je ne vois donc pas pourquoi le Top 15 ou le Top 16 a été balayé si rapidement. Je ne parle pas seulement de l’USAP car il y a toujours l’incertitude des phases finales. On s’aperçoit que l’objectif majeur de la Pro D2 a été très facilement balayé par des intérêts multiples. Les joueurs ont le même ressenti que moi. Leur Graal, c’est de monter en Top 14. Si vous l’enlevez, forcément ça perd de son sel, de sa saveur, de son implication, de sa motivation. Bon après, quand on rentre sur le terrain ce n’est jamais pour perdre. «
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Oui c’est du grand n’importe quoi. Mais le stf a du aligner quelques biftons pour éviter des barrages.