Patrick Arlettaz nous parle de Mayol : « On se doutait qu’on allait morfler »

Patrick Arlettaz nous parle de Mayol : « On se doutait qu’on allait morfler »

Le mercredi 15 avril 2020 à 8:53 par David Demri

4 Commentaires

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L’actuel entraîneur de Perpignan (Pro D2), Patrick Arlettaz s’est confié lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique.

Ce-dernier a dévoilé le vestiaire et le stade qui lui procurait le plus de sensations : il parle de Mayol.

Patrick Arlettaz explique notamment se rappeler de sa première fois à Mayol lorsqu’il avait 18 ans. Extrait:

« Le vestiaire qui m’a le plus marqué, c’est Mayol. Pas seulement le vestiaire d’ailleurs, mais tout ! La première fois que je suis allé à Mayol, j’avais 18 ans, la descente du bus, la foule qui s’ouvre, c’est un moment où l’on sent la pression de tout un public. On a l’impression que l’on va se faire tabasser par la foule. On a l’impression que l’on est tout petit, on passe sous la tribune, on arrive dans ce tout petit vestiaire avec du bois. Puis le stade est en plein centre ville. On sait que ça va être dur, que ça va cogner et que l’on va morfler. Puis à cette époque-là, on n’était jamais très déçu à Toulon. On se doutait qu’on allait morfler et le plus souvent on morflait, pas forcément par le score d’ailleurs. On savait que ça allait être dur. Mayol, il y a une espèce d’atmosphère particulière, surtout quand vous le vivez pour la première fois. Après, le côté folklorique prend un peu le pas même si les gens ne font pas cela pour le folklore. Maintenant on n’arrive plus par le même endroit à Mayol, tout se perd un peu. Mais la première fois, Mayol, ça reste un souvenir… on se sent tout petit. Et quand tu fais un bon match à Mayol, tu te prends pour un super héro. Tu te demandes comment tu as pu résister à tout cela. »

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4 Commentaires

  1. mazoil 15 avril 2020 at 09h- Répondre

    Que de souvenirs les balustrades en bois les arbitres de touche qui se faisaient happer par les supporters les joueurs qui pleuraient après une défaite

  2. RAPIDO 15 avril 2020 at 09h- Répondre

    pourquoi ce folklore n’existe plus …les joueurs le staff le club n’est plus toulonnais ?….NON …les supporteurs sont toujours là …alors réactivons cette tradition et cette crainte de mayol …pas en faisant des générales mais par le jeu et la pression que tu dois subir quand tu viens jouer à toulon … les joueurs pro doivent etre compatibles et adhérés avec cette histoire et pas le traditonnel cheque de fin de mois…le public paiera en supportant ses joueurs

  3. garry38 15 avril 2020 at 10h- Répondre

    Morfler…c’est pas faux…moi minot j’ai des souvenirs qui reviennent en cascade d’abord avec le journal « république » qu’on amenait au stade et qui soit te servait de pare soleil quand dans les populaires tu l’avais en pleine tronche ou lorsqu’un peu plus riche tu pouvais te payer une place à ROOSEVELT et là ton journal te servait « d’assetti » pour éviter de te geler le cul sur le béton froid de la tribune…mais à la place de « morfler » je retiens le verbe « déguster »…parce que je revois encore ces équipes qui venaient en bus de bleds improbables genre LOMBEZ SAMATAN, PEYREHORADE, BOUCAU TARNOS… qui traversaient la moitié de la france et qui venaient à MAYOL en sachant qu’ils allaient « déguster » tout l’après midi , qu’au retour les soutes du car ne seraient pas assez larges pour ramener « les points et les gifles »…et « déguster » encore parce qu’à la mi-temps pendant que le grand André HERRERO à grands renforts de gestes faisait passer les consignes à ses joueurs, tu avais la sono qui te diffusait les réclames de l’époque avec « tout le var se meuble chez Bernard » et surtout « après la rencontre venez DEGUSTER une pizza chez MOLINELLO »…toute une époque…

  4. Fredin Eric Sylvain 15 avril 2020 at 12h- Répondre

    Et Arlettaz a fait de bonnes prestations à Mayol…
    Perpignan ne baissait que rarement la tête.
    J’adorais aussi Perez le 3ème ligne..