Les confidences de Charles Ollivon sur son confinement et le rugby en général
Les confidences de Charles Ollivon sur son confinement et le rugby en général
Le vendredi 10 avril 2020 à 9:59 par David Demri
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Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais et capitaine du XV de France, Charles Ollivon s’est confié lors d’un direct organisé sur le compte Instagram du club Varois.
Ce-dernier a répondu aux questions des supporters.
Voici ses réponses :
Comment vas-tu ?
Je vais très bien. Je suis à Carqueiranne au soleil, on n’a vraiment pas à se plaindre. On vit cela du mieux possible et en plus ma famille va bien et c’est le plus important. On vit cela de la meilleure des manières.
Où vis-tu ton confinement ?
Je vis mon confinement à Carqueiranne, chez moi. Il fait beau donc on n’a vraiment pas à se plaindre. Je répète encore une fois de bien rester chez vous parce que c’est ce qui permettra que l’on sorte de ce moment le plus vite possible. Il y a aussi une cagnotte réalisée par le Rugby Club Toulonnais qui permettra de récolter des fonds pour les hôpitaux. Merci beaucoup.
Quel est ton meilleur match de tous les temps ?
Je pense forcément au France – Argentine d’ouverture de la Coupe du monde au Japon. C’était mon premier match de Coupe du monde et c’était un moment assez incroyable à vivre. Il y a aussi le France – Angleterre d’ouverture du Tournoi des Six-Nations. Je suis réellement partagé entre les deux.
A quoi ressemble ta vie en dehors du rugby ?
Le rugby me prend vraiment pas mal de temps. Après, j’ai une vie simple. J’aime profiter de mes amis et de ma famille. Je visite aussi la région que je commence à connaître car ça fait quelques années que je suis là maintenant. Et le plus important est de prendre du plaisir. Pour moi, il n’y a que cela qui compte.
Quelle est ta série préférée ?
Je m’excuse d’avance car je vais vous décevoir : j’ai regardé qu’une seule série et c’était 24H Chrono, c’était il y a des années. Je m’étais régalé d’ailleurs. J’étais un gamin encore à l’époque. Il y a mon frangin et ma copine qui essaient de m’initier à Netflix, mais ça ne marche pas. Peut-être qu’ils y arriveront tôt ou tard, mais je préfère aller dehors ou m’occuper autrement que de regarder des séries. J’ai du mal à me concentrer. Ce n’est pas fameux.
Qui sont les jeunes qui t’impressionnent le plus ?
Je pense à plusieurs mecs comme Romain Ntamack, Antoine Dupont, Louis Carbonel, Jean-Baptiste Gros. Mais ce n’est pas au niveau du rugby qu’ils m’impressionnent le plus pour tout vous dire. C’est plus au niveau mental avec l’état d’esprit avec la simplicité, l’humilité… Ces choses qui entrent en compte et qui font que ce sont ce genre de joueurs de rugby là. »
Comment vis-tu le fait d’être indispensable après une telle blessure ?
La première chose c’est que je pense qu’il n’y a pas de hasard. Si on joue dans un club et si on a une sélection, il n’y a pas de chance ou de place au hasard de manière générale. Ensuite, je pense que personne n’est indispensable, que ce soit moi ou les autres ou n’importe qui. On peut toujours remplacer un joueur. On peut le voir avec Toulon et avec l’équipe de France. C’est un sport collectif, c’est un sport où il faut se mettre au service des autres et ça ne marche que comme cela.
Quel était ton idole quand tu étais petit ?
Je n’avais pas d’idole, je n’avais pas de mec à qui je voulais ressembler. Par contre, il y a eu des gens sur qui je me suis inspiré. La première personne qui me vient, c’est quelqu’un que vous connaissez bien : Juan Martin Fernandez Lobbe. C’est quelqu’un avec qui j’étais très proche à Toulon et il m’a beaucoup appris sur la vision des choses dans la vie en générale et sur le rugby aussi. Il y a aussi pas mal de mecs qui sont sortis de grosses blessures, je pense à Jonny Wilkinson forcément.
Quel est ton meilleur souvenir avec Toulon ?
C’est très simple : Racing 92 / Toulon à Lille en 2016. On arrive avec une équipe remaniée contre les premiers du championnat, il y avait Dan Carter et compagnie. On sort un match incroyable. Le retour en train a été incroyable aussi. C’est ce match-là et de loin.
Tu préfère jouer en troisième ligne centre ou en troisième ligne aile ?
J’ai commencé au poste de troisième ligne centre et en ce moment je joue davantage en troisième ligne aile. Honnêtement je n’ai pas de préférence. Je vais là où le coach me dit de jouer et j’essaie d’apporter mon maximum.
A quel âge as-tu commencé le rugby ?
Je suis allé au stade vers 4 ans, il y avait les micro et les mini poussins. J’ai intégré les équipes comme cela. J’ai commencé très très jeune.
As-tu une musique que tu écoutes avant chaque match ?
Je n’ai pas de musique précise d’avant-match. Par contre à la maison j’ai une enceinte en bas, une enceinte en haut, pareil dans la voiture. J’écoute de tout et tout le temps !
Qu’est-ce que cela fait d’être capitaine de l’équipe de France ?
C’est quelque chose de très fort, sur le moment ça bouscule un peu, ça fait prendre un peu de hauteur car on a des responsabilités. Il y a une fierté immense qui accompagne ce moment. Cela donne beaucoup d’envie. Je l’ai vécu comme cela. Beaucoup d’envie et beaucoup de plaisir et pas tellement de me mettre la pression. Je préfère profiter de tout cela et de tout ce bonheur.
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1 Commentaire
Bien Charles, tes réponses sont au top à mes yeux.
J’ai grande estime pour ton parcours et ton état d’esprit.