Victime d’une grave blessure, Louis Picamoles s’adapte pour suivre son protocole de soin

Victime d’une grave blessure, Louis Picamoles s’adapte pour suivre son protocole de soin

Le mercredi 1 avril 2020 à 16:18 par David Demri

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Le troisième ligne de Montpellier, Louis Picamoles s’est confié via RMC Sport pour évoquer son confinement.

L’international Français concède que la situation est délicate à vivre. Cependant, il précise ne pas être le plus à plaindre.

Il rappelle que le meilleur moyen d’endiguer l’épidémie est de rester à la maison. Extrait:

« Ce n’est pas évident même si nous les sportifs nous ne sommes pas les plus à plaindre. J’ai la chance d’avoir une maison, un jardin. C’est toujours délicat dans ma position de m’emporter contre les gens qui ont du mal à respecter le confinement. J’imagine la difficulté que ça doit être quand on est en appartement, en famille ou avec peu d’espace. Mais rester chez soi c’est le meilleur moyen que l’on a pour endiguer l’épidémie et permettre aux personnels hospitaliers, qui travaillent tous les jours comme des malades, de faire leur maximum dans les meilleures conditions possibles pour soigner le plus de gens possible et éviter le maximum de victimes. »

Gravement blessé à un genou cette saison, Louis Picamoles ne rejouera pas avant la saison 2020 / 2021. Forcément, ce confinement ne lui permet pas de réaliser les soins dont il a besoin de la meilleure des manières. Mais il s’organise comme il peut. Extrait:

« Il n’y a pas de dérogation pour aller suivre un protocole de soin. Et au club, on est tous au chômage partiel donc il n’y a aucun salarié en activité. Les médecins sont à l’arrêt mais j’ai la chance d’être suivi par un des kinés qui n’est pas obligé mais qui se soucie de ma santé. On s’appelle tous les jours, il m’envoie chaque jour une séance à faire avec des exercices avec un compte rendu à la fin de la journée pour savoir comment cela s’est passé. On essaye d’évaluer sur quoi on peut axer le travail, sur quoi il ne faut surtout pas lâcher pour éviter de prendre du retard. On essaye de perfectionner au maximum. J’ai pu récupérer un peu de matériel de musculation, m’équiper de tout ce qu’il fallait pour continuer à travailler la rééducation de mon genou. L’idéal c’est d’être dans la structure avec le kiné mais à situation exceptionnelle, il faut s’adapter et pour le moment l’adaptation se passe pas trop mal. »

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