La grosse colère de Robins Tchale-Watchou : « Ce truc-là commence à sérieusement m’énerver… »
La grosse colère de Robins Tchale-Watchou : « Ce truc-là commence à sérieusement m’énerver… »
Le lundi 30 mars 2020 à 12:57 par David Demri
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Le président du syndicat des joueurs Provale, Robins Tchale-Watchou s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au Midi Olympique de ce lundi.
Ce-dernier a rappelé que les joueurs du Top 14 étaient prêts à faire un effort pour baisser leurs salaires étant donné la crise que traverse actuellement le rugby Français.
Mais avant de prendre une décision, Robins Tchale-Watchou souhaite connaître l’impact exact de la situation sur chaque club. Extrait:
« Les joueurs, comme l’ensemble des acteurs du rugby professionnel, contribueront aux efforts à faire pour préserver notre écosystème. Mais avant de prendre une décision quelconque, il faut savoir quel sera l’impact exact de la situation sur chaque club. Est-ce qu’on parle de 1 million d’euros de pertes ou de 3 à 4 millions ? Qu’on nous donne les chiffres exacts. Par exemple, il faut d’abord bien analyser toutes les mesures mises en place par l’État, pour savoir ce qu’il reste à payer dans chaque club. Ensuite, nous participerons à l’effort nécessaire. Les
joueurs veulent parler d’une seule voix mais ils ne se défileront pas, conscients de la situation d’exception. Sur le sujet du soutien aux clubs, nous sommes donc ouverts à tout ce qui est raisonnable. Toucher à des jours de congé, par exemple. »
Cependant, il évoque une baisse ridicule de salaire. Extrait:
« Si c’est 30 %, c’est non. Si c’est 2 %, pourquoi pas. »
Quand le journaliste lui précise qu’une rumeur circule concernant une baisse globalisée des salaires des joueurs de 15%, Robins Tchale-Watchou se met en colère. Extrait:
« Ce truc-là commence à sérieusement m’énerver… J’ai entendu parler de ça. C’est une connerie, une rumeur de poubelle et je vais y répondre une bonne fois pour toutes : je n’ai eu aucun échange à ce sujet. Ni formel, ni informel. Avec personne. Le sujet n’est jamais venu sur la table des réunions, ni dans les discussions de couloir. Il n’y a rien. Celui qui s’amuse à raconter partout le contraire, qu’il vienne me confronter. En fait, un tel accord n’est même pas possible : il faudrait que les joueurs le valident car j’ai mis en place un système de gouvernance d’urgence où ce sont les joueurs qui décident, plus le comité directeur de Provale. »
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personne ne sait actuellement quel sera l’impact de cette crise sur le rugby professionnel ,mais une chose est sure ,c’est l’avenir meme du rugby pro qui est en jeu et j’ai bien peur que des clubs de top14 , prod2 se trouvent dans une situation catastrophique car moins de sponsor et tchale – watchou ne doit pas l’ignorer,donc pas possible de se projeter sur la prochaine saison parce des clubs vont devoir se battre pour survivre.Et je ne parle pas du rugby amateur,dans quelle galere ,il va se trouver.
La crise sanitaire va permettre, espérons-le, de remettre à plat toutes les dérives financières du rugby français, et même international. Finis l’inflation des salaires, finis les joueurs surévalués car JIFF, finis les rémunérations cachées pour détourner le Salary Cap, finis les dessous de table en tout genre notamment chez les amateurs, etc.
Qu’il le veuille ou non ce cher tchali watchou devra faire comme on lui dit.
Baisser les salaires sera une évidence pour que les clubs survivent et pas de 2% cher monsieur, à tout vouloir on perd tout, d’autres en on fait l’amère expérience et trop tard…
De toute manière peu ou prou l’exemple viendra des anglo-saxons qui gouvernent vraiment le rugby pro dans le monde.
Ensuite ne jamais oublier le contexte spécifique de tel ou tel championnat et là, il n’a pas tort.
Enfin bon courage et ténacité à tous dans cette épreuve imposée par l’incurie de nos « grands hommes politiques » que personnellement je ferais passer en cour martiale.
certains voulaient les envoyer à la cour martiale lors des premières mesures, soient disant prises pour nuire à notre Liberté : je suis certain que tu en faisais partie
tellement facile de dire « le gouvernement en fait trop » avant, puis « il n’a pas fait assez » ensuite
il suffit de se souvenir du cas Bachelot « oh la cruche, elle s’était affolée pour rien »…. ah ben merde en fait, c’est exactement ce que les gens auraient voulu cette fois… car juger après est tellement simple
Oui comme ceux qui critiquent les choix après le match.