Thomas Lombard craint le pire pour les campagnes d’abonnement des clubs du Top 14

Thomas Lombard craint le pire pour les campagnes d’abonnement des clubs du Top 14

Le jeudi 26 mars 2020 à 15:06 par David Demri

5 Commentaires

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Le directeur général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard s’est confié lors d’un entretien accordé au Midi Olympique de lundi.

Ce-dernier a bien évidemment évoqué la crise que traverse le rugby Français en cette période d’épidémie.

L’ancien commentateur de Canal + explique notamment que la baisse de revenus liée aux partenariat sera évidente pour tous les clubs de l’élite. Extrait:

« La baisse des revenus liée aux partenariats, elle est évidente. Je ne vois pas comment elle ne pourrait pas arriver. On se demande comment on va faire pour payer nos joueurs sur la durée et j’imagine que toutes les entreprises ont les mêmes problématiques. Sachant que, pour beaucoup d’entre elles, elles génèrent plus d’économie que nous. »

Il craint d’ailleurs le pire pour les campagnes d’abonnement des clubs de Top 14. Il estime que les supporters auront d’autres priorités que de dépenser de l’argent pour du rugby après cette crise sanitaire; Extrait:

« La campagne d’abonnements sera difficile. De notre côté, nous avions envisagé de revoir les tarifs à la baisse avant l’arrivée de cette crise. Nous allons sûrement encore devoir faire des ajustements. Mais décemment, peut-on aujourd’hui demander aux gens de se réabonner ? Leur priorité, après une crise qui va frapper tout le monde, ne sera pas de prendre un abonnement à Jean-Bouin ou ailleurs. »

Pour conclure, Thomas Lombard tire la sonnette d’alarme. Selon lui, cette crise fait clairement vaciller le modèle économique du rugby Français.

Il affirme que le rugby Français vit clairement au-dessus de ses moyens. Extrait:

« Le modèle économique du rugby est en passe de vaciller à cause de cette crise. Nous avons été probablement beaucoup trop loin et j’inclus mon club dans ce constat. Le caractère d’urgence qui est le nôtre aujourd’hui, à savoir comment les clubs de rugby vont-ils pouvoir survivre ? C’est justement parce qu’on a été trop loin. Aujourd’hui, la question de fond, c’est de savoir si notre système n’est pas surdimensionné. À mon sens, le rugby vit clairement au-dessus de ses moyens. La finalité n’est pas d’affirmer qu’il faut absolument baisser les salaires des joueurs pour que tout aille mieux mais il faut être plus raisonnable. Nous devons créer de la valeur et davantage d’actifs pour nos clubs. Peut-être faut-il donner aux joueurs des émoluments qui soient plus encadrés avec des vraies grilles de salaires et sans doute moins d’écart avec les autres Nations. »

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5 Commentaires

  1. Thierry 83 26 mars 2020 at 15h- Répondre

    moi,je crains le pire pour ma femme qui travaille dans un centre hospitalier et son entourage et ce gros con lui, il craint le pire pour sa campagne d’abonnement. qu,il le chope le virus et ça lui fera fermer sa grande gueule….

  2. USM 26 mars 2020 at 15h- Répondre

    Il faut quand même savoir qu il y aura un après covid 19 et que les gens peuvent s exprimer sans se faire insulter .

  3. Turbo poulet 26 mars 2020 at 16h- Répondre

    Les meilleurs championnats de foot se vendent des fortunes auprès des TV du monde entier. Sans compter les maillots des joueurs vendus aux quatre coins du monde…
    Idem pour la NBA par ex.

    Le top 14 « estampillé » meilleur championnat de rugby de l’univers se vend à combien de tv étrangères ? et pour quels montants ? C’est l’une des principales différences.

    De plus, il y a 35 contrats pro en rugby pour une masse salariale d’environ 10 millions d’euros pour les grosses écuries contre environ 25 contrats pro dans les clubs de foot (certes, nettement mieux payés) mais qui peuvent être amenés à jouer plus de 50 matchs par saison sur 5 compétitions différentes vs 3 en rugby (championnat, Europe et international).

  4. HL1315 26 mars 2020 at 17h- Répondre

    Baisser le Salary Cap, cela me paraît inévitable et très prochain.
    S’inspirer de Lorenzetti, diversifier les activités.
    Mi-temps de 20mn pour vendre plus de boissons et passer plus de spots.

    Pelouse hybride pour pouvoir jouer plusieurs matchs par semaine. Et pouvoir y pratiquer d’autres activités.
    20 matchs par saison x 6h (temps du match + temps d’ouverture et de fermeture du stade, je compte large peut être)= 120 h d’utilisation du stade sur une année, cela fait un taux d’occupation ridiculement bas.
    Il n’est jamais trop tard pour s’en rendre compte.

    Toutes les réunions et les commissions de discipline par visioconférence. Surtout si c’est pour plaider coupable.

  5. LA MAYOCHE 26 mars 2020 at 19h- Répondre

    le fric , toujours le fric , pourtant cet abruti a fait un malaise cardiaque y a quelques temps , ca lui a pas servi ? …