Louis Carbonel se confie sur son enfance et son apprentissage grande vitesse

Louis Carbonel se confie sur son enfance et son apprentissage grande vitesse

Le dimanche 1 mars 2020 à 14:46 par David Demri

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Lors d’un long entretien accordé au quotidien sportif L’équipe, l’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Louis Carbonel s’est confié au sujet de son jeune parcours rugbystique.

Dans un premier temps, le joueur Varois indique adorer mettre en place des stratégies durant les matches de rugby, comme si c’était une partie d’échec. Extrait:

« Ce que j’adore, c’est être créatif. J’aime organiser des choses autour de moi, penser au rugby comme si c’était une partie d’échecs. Petit, je calculais tout pendant les matches. J’étais d’ailleurs plus souvent obnubilé par les rencontres à côté que par les miennes. J’adorais être au courant de tout, tout : le meilleur joueur c’est lui. »

Positionné au poste de 10 par tous ses entraîneurs, Louis Carbonel n’avait qu’une envie dès le plus jeune âge : fouler la pelouse de Mayol. Extrait:

« J’ai toujours été ouvert sur d’autres postes, mais tous mes entraîneurs m’ont mis en 10. C’était un rêve d’être sur la pelouse de Mayol. J’avais cette envie en moi, je ne saurais dire pourquoi. J’étais en tribune Lafontan, à droite, avec un abonnement offert par mes grands-parents. Parfois, j’y repense. Hells Bells me foutait des frissons. Je suis passé rapidement des tribunes au terrain en définitive. »

Il avoue cependant avoir traversé des périodes compliquées : celles de l’apprentissage. Extrait:

« Quand tu arrives en pro et que tu vois qu’il faut passer par de nombreuses défaite… Je l’ai mal pris. Ma première vraie saison avec les pros (2018 / 2019), on a beaucoup perdu. C’était nouveau, je remettais en question mes qualités alors que ce n’était pas ça : j’apprenais. Je déteste être confronté à quelque chose de dur et j’ai beaucoup appris. Heureusement que mon père me réconfortait. J’ai compris avec le temps que j’étais en apprentissage. »

Pour conclure, Louis Carbonel évoque les séances d’entraînement de jeu au pied réalisées avec un certain Jonny Wilkinson. Extrait:

« Je pensais plus à m’améliorer qu’à dire que j’étais avec Jonny Wilkinson. Je rentrais à la maison et je me disais : tu t’entraînes avec Jonny mais tu ne progresses pas direct. Mais dès qu’il n’était plus là, je me rendais compte que de l’avoir juste à côté, c’était vachement important. J’ai l’impression d’avoir gagné 10 ans d’expérience. »

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