Présent sur le plateau du Late Rugby Club ce jeudi soir, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a fait face à Eric Bayle, le directeur du rugby sur Canal +.

Ce-dernier n’a pas manqué de pointer du doigt le comportement du président Varois lors de ces 14 années de présidence du RCT.

Mourad Boudjellal explique avoir volontairement sorti des punchlines médiatiques afin de prendre la pression et permettre à ses joueurs de préparer les matches importants dans le calme. Extrait:

« A chaque fois qu’il y avait des moments importants pour le club et des matches décisifs, j’ai essayé de prendre la pression sur moi. J’essayais toujours de sortir une phrase qui allait faire qu’on allait laisser tranquille mes joueurs. Pour le reste, j’ai pris la lumière que l’on m’a donnée. Je n’ai jamais appelé un média ou un journaliste pour lui demander de faire un sujet sur moi car je suis un sujet passionnant. Je ne l’ai jamais dit même si je le pense (rire). »

Lorsque Eric Bayle affirme qu’il est le premier président star du Top 14, Mourad Boudjellal précise qu’il n’est plus le seul, loin de là. Extrait:

« Je suis devenu un président star ? Oui, mais d’autres m’ont suivi derrière. Mais je ne me suis pas rendu compte de tout cela. Il m’arrive de dire des choses puis je constate la proportion que ça prend. Ça me fait un peu halluciner ! Il y a des déclarations dont je ne me souvenais pas. Il y a la plus célèbre : celle de la « s**** arbitrale ». Heureusement que j’ai gagné des titres sinon c’est ce qui allait rester de moi et ça m’aurait un peu embêté. Celle que j’aime le plus c’est : « Comme le disait le grand philosophe Balou, il en faut peu pour être heureux. »

Pour conclure, le président Varois explique les micros et la médiatisation ne vont pas forcément lui manquer. Il souhaiterait repartir dans l’anonymat. Extrait:

« Les micros vont me manquer ? Détrompez-vous car c’est bien d’avoir un peu de tranquillité. L’anonymat, c’est bien. Au départ, quand vous êtes connus c’est super, c’est extraordinaire, les gens vous regardent du coin de l’œil. Mais après, ce n’est pas bien. Je n’ai jamais cherché les micros. Vous me les tendez. Je peux très bien redevenir anonyme à Toulon. Rien n’est impossible. J’ai vu des présidents de club sur un camion acclamés par des milliers de personnes, puis six mois après, plus personne ne les regardait. »