Au bal des ambitieux (racing-metro92.com)
Au bal des ambitieux (racing-metro92.com)
Le vendredi 7 janvier 2011 à 18:27 par David Demri
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Une série de trois matchs consécutifs à domicile s’achève ce dimanche pour la Racing Metro 92. Après avoir concédé un nul décevant face à Brive au cours du « Boxing Day » (6-6, le 29 décembre 2010), puis bien commencé l’année face à l’ambitieux Montpellier (28-16, dimanche dernier), les Ciel et Blanc auront à cœur de confirmer face au Rugby Club Toulonnais avant d’entamer un calendrier démentiel comptabilisant sept déplacements pour trois réceptions. Vaste programme.
«Quand ça va bien derrière, il faut toujours remercier les avants, déclarait Jérôme Fillol après la victoire face à Montpellier, car s’ils n’avancent pas, ça devient beaucoup plus difficile.» Le demi de mêlée du Racing Metro 92, auteur d’une prestation de haut rang face aux Héraultais, le sait : quand devant ça va, tout va, ou presque. Dimanche, face à Toulon, les Ciel et Blanc devront donc avant tout être fort devant.
Face à Montpellier, au-delà des trois ballons volés en touche et d’une belle domination dans les zones de rucks, la mêlée a été plus que satisfaisante, à l’image de celle de la 40e minute, juste avant la pause, monstrueuse de puissance. La suite ? Sébastien Chabal part seul, raffûte et progresse avant d’être repris mais relayé par Jone Qovu qui franchit à son tour. Relais de Fillol, puis Jonathan Wisniewski, puis Henry Chavancy, puis François Steyn pour enfin Mirco Bergamasco, aplatissant un essai à tout jamais gravé dans les mémoires comme l’un des plus beaux de la saison des Ciel et Blanc. En une action, les Franciliens auront fait taire les sceptiques et surtout averti les Toulonnais : il faudra être solide sur les bases pour inquiéter des Racingmen retrouvés et prêts à affronter 2011.
Car au-delà de l’enjeu du match, le Racing Metro 92 aura encore dix rencontres à disputer en Top 14 avant d’espérer accrocher une place en phase finale. Avec sept déplacements pour trois réceptions, le calcul est simple : en troisième position au classement, les Ciel et Blanc doivent l’emporter coûte que coûte pour aborder plus sereinement la longue ligne droite, souvent faite d’embuches, qui les pourrait les mener vers la douce saveur des matchs couperet de mai.
Cinquièmes au classement, à seulement cinq longueurs des Franciliens, les Toulonnais, eux, débarqueront à Colombes avec la volonté d’un club qui vise clairement une place en phase finale : l’emporter ou, à défaut, faire le maximum pour déjouer les plans de l’adversaire et lui concéder le moins de points. Malgré une défaite cuisante à Bayonne pour le « Boxing Day », le Varois ont su relever la tête de bien belle manière, dimanche dernier contre Biarritz. Dominateurs et efficaces, les Toulonnais ont remporté une victoire capitale qui pourrait leur donner des idées à l’heure d’aller affronter le Racing sur ses terres.
Le choc de la 16e journée du Top 14 s’annonce donc des plus engagés. Les fêtes sont passés, le fois gras et le champagne digérés. Et aucun cadeau ne sera fait par deux clubs plus ambitieux que jamais.
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