C’est un parcours exceptionnel réussi par le troisième ligne Charles Ollivon.

Victime d’une fracture de l’omoplate très complexe à opérer, le joueur du Rugby Club Toulonnais a réussi en l’espace d’un an à regagner une place de titulaire au RCT et à décrocher son billet pour la Coupe du monde du Japon.

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, Charles Ollivon s’est livré et a expliqué n’avoir jamais rien lâché, même dans les moments les plus difficiles. Il était certain que sa carrière n’était pas terminée. Extrait:

« Honnêtement, je n’ai jamais lâché, j’y ai toujours un peu cru ; sinon, je n’aurais pas pu faire tout ça. Je n’aurais pas pu sortir d’où j’étais. Déjà que ça a été compliqué… ç’aurait été impossible. Je croyais quelque part en ce destin-là. Si je n’avais pas été certain de faire quelque chose, je n’aurais pas pu revenir. J’aurais arrêté le rugby, je pense. J’ai fait les choses sans vraiment réfléchir, comme si j’étais sur un chemin et que je franchissais les étapes les unes après les autres. Il n’était pas question d’écouter ce que certains médias voulaient faire de moi, il n’était pas question d’arrêter. La seule question que je me posais était : « Quoi faire et comment ? » »

Pour mettre toutes les chances de son côté, Charles Ollivon n’a jamais arrêté de s’entraîner, même à l’issue de la saison dernière. Avant d’arriver à Marcoussis, il a poursuit les efforts physiques afin d’arriver prêt pour la préparation physique. Extrait:

« C’est simple, après la fin de saison, j’ai pris une semaine où j’ai profité avec des potes, je suis rentré chez moi (à Saint-Pée-sur-Nivelle, au Pays basque). Mais j’ai continué à m’entraîner, pour garder le rythme et arriver prêt à Marcoussis. En arrivant réserviste, je savais ne pas avoir le choix, il fallait tout donner, être au-dessus pendant deux mois et demi sinon je n’y serais pas. »