Le deuxième ligne du Stade-Français Paris, Yoann Maestri s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au Midi Olympique du jour.

Ce-dernier a évoqué le sujet épineux de l’équipe de France.

Dans un premier temps, le Parisien détaille les problèmes rencontrés par les Bleus depuis quelques années. Extrait:

« La victoire resserre et la défaite accable. Quand tout se passe bien, tout le monde est copain. Et depuis quelques temps, tout ne se passe pas bien en équipe de France. Les défaites, les critiques, ça ne facilite pas la libération des hommes. Mais il y a tellement de divergences dans les opinions de tel grand joueur, de tel autre… Je trouve que le débat est confus, au final. »

Non-retenu par Jacques Brunel pour la Coupe du monde au Japon, l’ancien Toulousain affirme ne pas vouloir crier au scandale. Il précise comprendre que certains joueurs lui soient préférés. Extrait:

« Ça faisait quelques temps que je n’étais plus dans le truc. Je n’avais même pas participé au Tournoi des 6 Nations. J’ai bossé, je ne me suis pas économisé pour ce maillot, j’ai donné le maximum mais ça n’a pas fonctionné. Là, ils ont décidé de prendre d’autres mecs et je ne vais pas hurler au scandale. Je crois surtout que lorsque tu apparais beaucoup dans le paysage, on finit toujours pas te trouver tous les défauts du monde. Mais c’est la vie. »

Beau joueur, il souhaite tout le meilleur à Félix Lambey et Paul Gabrillagues. Extrait:

« Félix Lambey, il représente l’avenir. Paul Gabrillagues, aussi. En 2023, il y aura une Coupe du monde en France et la sélection aura besoin de mecs d’expérience pour la gagner. Putain, mais tant mieux pour eux ! Qu’ils croquent le truc ! »

Pour conclure, Yoann Maestri est revenu sur l’éviction de Guy Novès. Selon lui, cette affaire est regrettable. Extrait:

« Ce qui est regrettable dans cette affaire, c’est cette impression de précipitation. Mais quand on prend une décision comme celle là, il est nécessaire d’amener de la plus-value. Et je ne suis pas certain que le staff d’aujourd’hui soit plus compétent que celui d’hier. C’est d’ailleurs un sentiment partagé par beaucoup de monde, je crois. Quand Guy Novès a été démis de ses fonctions et qu’il a été question de le remplacer, la fédération a essuyé beaucoup de refus. J’ai l’impression que personne ne voulait y aller. Les premiers choix ont décliné. Après ça, c’était un peu la panade. Franchement, c’est dommage. »