Comme vous le savez, Cédric Abellon a décidé de raccrocher le micro, lui qui poussait le Pilou-Pilou au Stade Mayol depuis onze saisons.

Lors d’un entretien accordé au quotidien régional La Provence, ce-dernier a expliqué qu’il n’était plus vraiment lui-même au moment de crier le Pilou-Pilou. Extrait:

« Ce n’était plus vraiment moi à ce moment-là. Quand j’en avais terminé, j’avais du mal à me rendre compte de ce qui venait de se passer. »

Par ailleurs, le tatoueur de profession affirme avoir mis sa vie familiale de côté les week-ends, afin d’être présent à Mayol pour lancer le Pilou-Pilou. Désormais, il a besoin de passer à autre chose. Extrait:

« J’ai toujours été bénévole. Durant onze ans, j’ai mis ma vie familiale entre parenthèses pendant les week-ends. J’ai manqué beaucoup de moments importants car il faut être présent une semaine sur deux au stade. Même si le temps est passé très vite car j’ai l’impression que ça ne fait que deux ou trois ans que je fais ça, il est temps pour moi de me consacrer à autre chose. »

Lorsqu’il a appris que le futur lanceur du Pilou-Pilou allait bénéficier de deux abonnements gratuits, Cédric Abellon a quelque peu grincé des dents, lui qui n’a jamais rien obtenu de la part du club. Extrait:

« Quand je pense qu’on ne me donnait même pas une place quand j’en demandais une… Je n’ai jamais rien eu du tout ! »

Pour conclure, Cédric Abellon donne quelques conseils à son successeur qui sera sélectionné à la fin du mois d’août. Extrait:

« Je bois un ou deux verres de pastis avant d’entrer sur scène. Et je ne plaisante pas : l’anis endort les cordes vocales et les hydrate, ainsi, on peut en tirer le meilleur. Et puis il faut mettre dans son choix tout son cœur et toute sa passion. Il faut transmettre une émotion. Je sais qu’il y a de très bons interprètes de Pilou-Pilou, je les entends souvent dans les bars. »