Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien régional Var-matin.

Ce-dernier est bien évidemment revenu sur la saison très compliquée vécue par le RCT qui a terminé à la 9ème place du Top 14.

Il concède que les choses ont mis du temps à se mettre en place. Extrait:

« La saison a été dure, mais comme pour toutes les saisons, bonnes ou moins bonnes, il en ressort toujours quelque chose : du positif, du négatif, des choses à améliorer… On ne perd jamais notre temps. Sur le plan comptable, la saison a été douloureuse pour le RCT car on ne s’est pas qualifié. Les choses ont pris du temps à se mettre en place. Dès le début, avec ma nomination un peu tardive, on n’a pas eu la marge de manœuvre suffisante pour mettre certaines choses en place. Il a fallu faire avec l’héritage des saisons précédentes, au niveau du fonctionnement, des joueurs et du staff. On a pris la mission au pied levé… »

Il confirme que les blessures de Charles Ollivon et de Rhys Webb – très tôt dans la saison – on fait mal à l’équipe. Extrait:

« Les six premiers mois, quasiment jusqu’à décembre, ont été très compliqués. On a mal commencé le championnat avec cette défaite contre le Racing. Derrière, on arrive à faire un match plutôt intéressant à Pau, mais on ramène zéro point. La dynamique ne se met pas en place. On perd très vite Charles Ollivon, à qui j’avais confié le capitanat, on perd Rhys Webb, aussi, très tôt dans la saison. L’équipe en avait besoin, ça se goupille mal, on négocie très mal la coupe d’Europe avec une défaite d’entrée contre Newcastle. Cet ensemble de choses fait que l’équipe a du mal à se positionner. Les joueurs ont du mal à trouver leurs marques, entre eux, avec le staff… »

Patrice Collazo estime qu’à un certain moment, quelques joueurs ont levé le pied, ces-derniers estimant qu’il allait certainement être licencié en raison des mauvais résultats. Extrait:

« On s’inquiète toujours, même après une victoire. Le plus dur a été de ne pas réussir à embarquer les joueurs dès le début dans une aventure commune. Cela venait en partie des stigmates du passé. À un moment, les mecs ont dû se dire : « Dans trois mois, il va être débarqué ».. C’est d’autant plus dur de réussir à les choper alors qu’ils pensent que ça va changer. Les joueurs étaient donc un peu sur la réserve. Ils faisaient, mais presque juste pour faire. D’où nos difficultés à exister en tant qu’équipe. C’est sans doute ça te plus dur pour un entraîneur ou un staff qui met toute son énergie pour que ça marche. »