Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié dans les colonnes du quotidien Var-matin à l’issue de la défaite de ses joueurs contre Montpellier, ce samedi après-midi au Stade Mayol (18-21).

Dans un premier temps, il a évoqué le retour de Charles Ollivon et précise regretter une défaite qui ne reflète en aucun cas le travail effectué au quotidien par son groupe. Extrait:

« Le retour de Charles Ollivon est une très bonne nouvelle pour lui et pour le club. J’aurai aimé que l’on gagne pour son retour, qu’on gagne pour le capitanat de Romain Taofifenua. Cette défaite ne reflète pas le travail que l’on fait au quotidien et notre état d’esprit actuel. Je suis déçu pour cela et pour les joueurs. Après, Montpellier a gagné et il n’y a rien à dire. Nous, on a juste gagné le droit de revenir lundi et de préparer le match contre Lyon. »

Lorsque le journaliste lui explique que ses joueurs pourront désormais jouer les prochains matches de Top 14 sans pression, le coach Toulonnais lui répond qu’il n’y avait déjà aucune pression ce samedi. Extrait:

« Quelle pression y avait-il ce samedi ? Jouer au rugby, ce n’est pas de la pression. Comme je leur avais dit avant le match, aujourd’hui, Montpellier veut jouer un match physique. A la mi-temps, je leur ai dit qu’il fallait continuer de répondre présent physiquement. On les a laissés se réinstaller alors qu’on les avait à portée de main. »

Pour conclure, Patrice Collazo avoue ne pas comprendre l’inconstance persistante de son groupe. Extrait:

« C’est un essai un peu casquette. On s’est arrêté de jouer, ce qu’on n’a pas le droit de faire. Autant quand on a breaké en première mi-temps, j’ai vu des joueurs sortir à hauteur, en deuxième mi-temps on a manqué de patience, on a lâché des ballons trop vite dans le trafic et ils nous ont fait des turnovers et battus dans les rucks. C’est cette inconstance que j’ai du mal à expliquer et qu’il faut que je revois. Le fait aujourd’hui est que l’inconstance est notre problème du jour et de la saison. La deuxième mi-temps s’est mal goupillée et le banc ne nous a pas apporté ce que j’espérais. Des fois ça marche, des fois non. »