L’été dernier, l’ouvreur Jonathan Wisniewski décidait de quitter le Rugby Club Toulonnais afin de rejoindre les rangs du LOU Rugby.

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, le désormais Lyonnais a expliqué ce qui n’a pas fonctionné lors de son aventure à Toulon avec le manager Fabien Galthié.

Humainement, il le qualifie de particulier. Lorsqu’il était blessé à un bras, Fabien Galthié a beaucoup échangé avec lui. En revanche, dès qu’il était de nouveau apte, il ne lui a plus adressé la parole. Extrait:

« Les contenus de ses entraînements sont très intéressants. Il a beaucoup d’idées et c’était inspirant pour moi, qui deviendrais peut-être coach un jour. Humainement, c’est particulier. Quand je me suis cassé le bras, il venait me parler de ses voyages, de ses études ; on prenait parfois le petit déjeuner ensemble. Quand je suis revenu dans le circuit, en concurrence avec les autres ouvreurs (Belleau, Trinh-Duc), et qu’il a fallu qu’il me manage, qu’il reprenne le rôle de coach, il ne me disait pas les choses. Pour un joueur, c’est compliqué… J’avais un autre homme en face de moi. »

Il faut dire que ce n’est pas Fabien Galthié qui a décidé de recruter Jonathan Wisniewski, mais un certain Mike Ford. Problème: ce-dernier a été licencié avant même l’arrivée de l’ouvreur. Extrait:

« Il ne m’a jamais entraîné, car il a été viré avant que j’arrive, mais m’a fait signer à Toulon ! Pour lui, le 10 est le garant du jeu, de l’animation. Il a des responsabilités et il me voyait dans ce registre. Il m’a parlé de son fils, George, qu’Eddie Jones, considéré comme un des meilleurs coaches du monde, n’a pas hésité à imposer à l’ouverture en équipe d’Angleterre malgré son tout petit gabarit. Avec un animateur comme ça, on peut battre les meilleurs. Les Anglais, les Australiens, leurs ouvreurs, ils les protègent et les font défendre à l’aile ou dans le couloir des cinq mètres. Moi, j’ai souvent entendu, « tu n’es pas assez ceci ou cela . » »