Le groupe du Rugby Club Toulonnais prépare actuellement son déplacement à Clermont programmé ce samedi soir à l’occasion de la sixième journée du Top 14. Après Clermont, Toulon enchaînera avec un deuxième déplacement consécutif: à Montpellier.

Ce jeudi midi, le manager Toulonnais Patrice Collazo était présent en conférence de presse pour évoquer le match à venir contre Clermont.

Il a rapidement été questionné – à plusieurs reprises – sur sa stratégie concernant ces deux déplacements. Va-t-il faire tourner son effectif ? Compte-t-il faire une impasse ?

Dans un premier temps, Patrice Collazo a expliqué ne pas avoir encore concocté l’équipe. Mais il est conscient que désormais, la mode est de réaliser des turnovers lors de matches trop compliqués à gérer. Extrait:

« On verra. Je n’ai rien décidé encore. J’ai vu que la mode c’était de faire tourner apparemment (rire). Soit on suit la mode, soit on sera à contresens de la mode. On verra. Je n’ai pas encore défini le groupe et je ne vais pas donner de groupe aujourd’hui car j’ai besoin de maintenir les joueurs sous pression. Donc on verra. »

Une chose est sûre: Toulon alignera une équipe compétitive sur la pelouse du Michelin, et cela même en cas de turnover. Extrait:

« Ce qui est sûr, c’est que l’on présentera une équipe compétitive à Clermont, comme tous les week-ends. Qu’il y ait turnover ou pas, ce sera une équipe que l’on juge compétitive pour essayer de faire un bon match à Clermont. Après, ce sont les joueurs qui décident lorsqu’ils entrent sur le terrain. Nous, on essaie de les mettre dans les meilleures conditions possibles. »

Lorsqu’un journaliste évoque le mot « impasse », Patrice Collazo s’agace quelque peu. Il explique ne pas comprendre ce terme d’impasse. Extrait:

« Impasse ? Ça veut tout dire et rien dire. Personnellement, je ne comprends pas ce mot. Après, chacun gère les choses comme il veut. Moi, je vais à Clermont pour gagner. Je pense que c’est pareil pour Juan Martin Fernandez Lobbe et Sébastien Tillous-Borde. Mais nous, on ne joue pas. On a préparé Clermont de la meilleure des façons. Maintenant, Clermont a le droit d’être bon et nous d’être nuls, même si ça gonfle tout le monde. On a aussi le droit de faire un bon match à Clermont. Tout est possible. Il y a 54 cas de figures, mais je ne peux tous les envisager. On en saura davantage samedi après le match. A La Rochelle, pendant deux ans nous avons joué le maintien et je n’ai jamais fait d’impasse. C’est un mot que j’ai du mal à comprendre. »