Le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Florian Fresia s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien Var-matin à l’approche du premier match de la saison, programmé ce samedi soir au Stade Mayol contre le Racing 92.

Lui qui a été formé à Toulon, il rappelle être au club depuis plus de dix ans désormais. Il estime ne plus faire partie des « jeunes joueurs ». Extrait:

« J’ai intégré le RCT à 14 – 15 ans, soit il y a plus de dix ans. J’attaque ma sixième saison de Top 14. Je ne sais pas si les piliers arrivent toujours à maturité à 28 – 30 ans, mais à 26 ans je ne suis plus un jeune. »

La saison dernière, Florian Fresia a énormément joué. Pourtant, il ne se considère pas comme le pilier gauche numéro 1 du club. Il souhaite continuer à apprendre et évoluer encore et toujours. Extrait:

« Il n’y a pas vraiment de numéro 1, 2 ou 3. C’est comme chaque saison. Mais c’est vrai que je continue d’avancer. J’apprends d’année en année, ce qui continue d’être mon objectif. J’ai eu la chance de pouvoir beaucoup jouer la saison dernière et j’ai gagné en expérience. Là, j’avais un peu peur d’enchaîner, mais je me suis bien reposé, je suis parti en vacances avec mes amis et ma copine et je me sens vraiment bien. Depuis plusieurs saisons j’ai eu la chance de côtoyer de grands joueurs, de faire des phases finales, et peut-être que j’aborde cette saison différemment par rapport à certains. Pour le coup, il faut même que je m’investisse auprès des jeunes. Cela fait partie du job, sinon ils ne comprendraient pas. Je suis moi aussi passé par le centre de formation. Ce n’est pas évident pour tout le monde de percer. »

Cet été, l’effectif du Rugby Club Toulonnais a perdu de nombreux joueurs d’expérience. Mais pour Florian Fresia, cela n’est pas un drame. Il rappelle que le Castres Olympique a remporté le championnat sans avoir les meilleurs joueurs du monde. Extrait:

« On est toujours 40 joueurs. Chaque année c’est pareil. Certains sont partis et d’autres sont arrivés, qui vont à leur tour s’investir à fond. On verra bien comment ça tourne, mais je suis persuadé que nous avons le potentiel pour gagner un nouveau trophée. On a vu aussi avec Castres l’an dernier que des mecs qui n’étaient pas les meilleurs du monde pouvaient être champions de France et nous, ce que l’on veut, c’est être champions de France. »

Pour conclure, Florian Fresia affirme ne pas vouloir tenir compte des résultats des matches amicaux. Ce qu’il souhaite, c’est remporter les matches officiels. Extrait:

« On ne peut pas encore vraiment se prononcer. Les matches amicaux restent des matches amicaux. Ce week-end, on a un rendez-vous qui compte. Là, on pourra peut-être dire si on est prêt ou pas. Mais je le répète, le rendez-vous c’est ce week-end. Il va falloir répondre présent sinon ce sera compliqué pour nous. »