Les vérités de Christophe Urios sur son départ de Castres et son avenir
Les vérités de Christophe Urios sur son départ de Castres et son avenir
Le jeudi 2 août 2018 à 9:08 par David Demri
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C’est officiel depuis plusieurs jours désormais: le technicien Christophe Urios a décidé de quitter le Castres Olympique à l’issue de la saison 2018 / 2019.
Alors que son président Pierre-Yves Revol souhaitait le conserver, le manager Tarnais a estimé qu’il s’agissait du bon moment pour quitter le Castres Olympique afin de relever un nouveau défi, ailleurs.
Lors d’un long entretien accordé à RMC Sport, Christophe Urios est revenu sur sa décision de quitter Castres. Extrait:
« C’est une décision très, très dure à prendre franchement. Ça m’a empêché de dormir parfois. Pour pleins de raisons. Mais franchement, j’avais envie d’autre chose. Si on n’avait pas été champion, je pense qu’on aurait fonctionné différemment. Mais le fait d’avoir été champion a fait basculer la décision. Aujourd’hui, j’ai 50 ans, il faut aussi que je vive des projets ou des expériences différentes. Je trouve que c’est une décision qui est courageuse d’abord, parce qu’on sait que la saison est dure et qu’elle peut rajouter une forme de pression. Mais franchement je trouve qu’elle est saine. »
Mais que fera l’actuel entraîneur Castrais l’été prochain ? Pour l’heure, il explique ne rien avoir anticipé. Il confirme néanmoins avoir récemment eu des contacts avec Toulon. Extrait:
« Je n’ai rien derrière. Aujourd’hui, il n’y a pas de calcul. C’est malsain de penser ça. Franchement. Qu’est-ce que je peux faire derrière ? Et il n’y a pas de calcul. Du genre, « je m’en vais là, pour être disponible pour ça ». La seule chose que je sais, c’est que j’ai eu un contact avec Toulon en fin de saison. Mais ça, tout le monde le sait. Sinon, aujourd’hui je n’ai rien. C’est pour ça que ça a rendu la décision difficile. Parce que tu pars pour rien finalement. Mais j’avais envie de ça. Donc je ne sais pas où je me retrouverai l’année prochaine. »
Une chose est sûre: il aimerait coacher une équipe solide du haut du tableau, avec un gros effectif. Extrait:
« Forcément que si je choisis de partir de Castres parce que j’en ai fait le tour c’est parce que j’ai envie d’un projet différent. J’ai envie d’une équipe qui soit une équipe du haut du tableau… mais bon ces équipes-là sont coachées aujourd’hui. On verra bien les opportunités qu’il y aura. Après je sais qu’on va m’envoyer à droite, à gauche, mais j’ai les épaules suffisamment larges pour ça. Et puis, aujourd’hui, ça ne me préoccupe pas. Alors peut être qu’en janvier, si je n’ai toujours pas de solution, ça va me préoccuper sérieusement (sourire). Mais aujourd’hui, je suis à fond sur le projet castrais. Je ne me soucie pas de ce qu’il va se passer demain. Ce qui m’intéresse, c’est l’année présente. »
Pour conclure, Christophe Urios évoque les rumeurs qui l’envoient en équipe de France pour succéder à Jacques Brunel à l’issue de la Coupe du monde au Japon, en 2019. Extrait:
« Franchement, je ne parlerai pas de l’équipe de France. On est dans une période qui va être décisive pour la Coupe du monde, il y a un staff qui est place et qui est plutôt bien… les Babaas je crois plus que c’était un cadeau de la part de l’encadrement et je pense à Denis Charvet. Je l’ai vraiment apprécié mais franchement, je ne me sens pas aujourd’hui un candidat à l’équipe de France. J’ai beaucoup de respect pour les gens qui sont en place et on verra bien comment ça évoluera. Mais il n’y a pas de calcul de ma part vers l’équipe de France. »
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