Les confidences d’Anthony Belleau sur sa tournée en Nouvelle-Zélande
Les confidences d’Anthony Belleau sur sa tournée en Nouvelle-Zélande
Le vendredi 22 juin 2018 à 12:00 par David Demri
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L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau s’apprête à défier une troisième et dernière fois les All-Blacks à l’occasion de la tournée estivale des Bleus en Nouvelle-Zélande.
Interrogé via L’équipe, ce-dernier s’est confié au sujet de cette tournée assez spéciale, chez la meilleure équipe du monde. Extrait:
Que regardes-tu en premier dans une photo de toi ?
Quand je vois une image, je pense un peu à tout à la fois. Dans un premier temps je pense à la technique du geste. Si c’est un coup de pied, je regarde si je suis bien équilibré, si je sens que je traverse bien le ballon. Dans un second temps, je regarde le moment qui était en train de se passer, le match en question, le lieu et essayer de se remémorer l’ambiance et tout ce qui pouvait se passer à ce moment-là.
Ton drop contre La Rochelle, quel souvenir ?
J’ai une image de ce moment-là, ça permet d’immortaliser la chose. Bien que j’ai gardé ce moment en moi et que je le garderai jusqu’à la fin de ma vie et de ma carrière, c’est toujours sympa de revoir une photo de ce moment. Sur le coup, il y avait plus d’émotions que de technique car le drop n’était pas difficile à réaliser en terme de technique pure. Ce sont beaucoup d’émotions qui ressortent.
Que ressens-tu au moment des hymnes ?
Quand on joue en Nouvelle-Zélande face aux All-Blacks, il fait nuit donc le ciel est noir. La tribune est remplie de personnes avec des maillots All-Blacks donc la tribune est noire aussi. C’est une ambiance assez froide. Avant tout, ce qui ressort c’est de représenter son maillot et on sait que l’on va disputer un match de haut niveau, contre la meilleure équipe du monde. Je suis content et je suis fier de représenter mon pays dans ce moment-là.
Que ressens-tu au moment du haka ?
On se sent privilégiés de jouer contre cette équipe et de recevoir ce haka. Ils cherchent à nous défier et à nous montrer que c’est leur terrain, leur façon d’appréhender un match de rugby et de nous recevoir. En plus c’est chez eux avec l’ambiance qui encourage ce haka. On est dans le match, mais personnellement je fais abstraction pendant une minute de ce moment-là qui est un privilège pour moi en tant que rugbyman. »
Que retiens-tu de ta visite dans l’école de Michael Jones ?
On savait que les élèves nous avaient préparé quelque chose de particulier. Mais je ne m’attendais pas du tout à cela. Je m’attendais à quelque chose de plus traditionnel. On nous avait parlé d’enfants défavorisés, donc on s’est dit qu’on allait échanger avec eux, on va faire des ateliers de rugby. Et quand nous sommes arrivés, ils avaient tout organisé et nous avons été reçus comme des rois avec énormément de chants qui nous étaient destinés et avec un haka aussi. Il y a eu beaucoup de discours de la part des professeurs et des encadrants. Ils ont représenté les valeurs du rugby mais aussi humaines. Ce sera sûrement le moment que je vais retenir de cette tournée. Je le garderai avec moi.
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