En six sélections avec l’équipe de France, le jeune ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau n’a malheureusement pas connu une seule victoire.

Il faut dire que le joueur Varois a défié à trois reprises les All-Blacks et ce n’est pas terminé puisque le Toulonnais sera une nouvelle fois titulaire contre les Néo-Zélandais ce samedi matin.

Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, Anthony Belleau explique avoir hâte de connaître un premier succès avec les Bleus. Extrait:

« Je suis impatient de gagner mon premier match. Bon j’ai joué trois fois contre les Blacks en six sélections… On sait que nous sommes en train de relever un peu la barre après une mauvaise période. J’espère que ça va arriver (rires). J’ai hâte que le compteur se débloque. Jouer contre les Blacks ? Ça me fait progresser, rien que le fait de jouer contre eux et d’analyser ce qu’ils font, de voir comment ils vont défendre, comment ils vont attaquer, voir le jeu de mon vis-à-vis qui fait partie des meilleurs joueurs du monde, là on apprend des petites choses mais aussi sur le terrain, on se rend compte vraiment de ce que c’est en réel, de l’adaptation, la vision que l’on peut avoir. Ça permet d’engranger de l’expérience. Mis à part La Rochelle et Clermont, la Nouvelle-Zélande est l’équipe que j’ai le plus joué dans ma carrière. Tant mieux pour moi. Cela permet de jouer au rugby face à ce qui se fait de mieux. »

Anthony Belleau affirme croire aux forces de l’équipe de France. Il est certain que les Bleus peuvent s’imposer ce week-end. Extrait:

« Bien sûr que l’on peut gagner, on a bien réagi le week-end dernier, et ça me ferait ch… de partir en vacances sur une nouvelle déroute. Tout le monde est concerné dans le groupe. On sent que l’on peut faire quelque chose. Maintenant à nous de le prouver et de terminer cette tournée sur une bonne note et si possible sur une victoire. Mais on sait que les Blacks ne sont pas satisfaits. Nous sommes bien placés pour savoir que lorsqu’une équipe a un peu le bougon et qu’elle arrive à trouver l’énergie pour transformer ça en motivation, elle peut être dangereuse. Mais nous avons déjà pris une claque, on est averti. On va bien se préparer car on sait que ça va pas piquer. Mais face aux Blacks, qu’ils soient énervés ou pas, ça pique quand même. Il faut être bien préparés, réaliser une bonne entame et tenir le rythme pendant 80 minutes. »